La famille d’un prisonnier tué sous la torture par les services des renseignements (VEVAK), a été menacée pour qu’elle déclare que leur fils est mort de causes naturelles. Diyako Hashemi, 24 ans, originaire de la ville kurde de Kermanshah, à l’ouest de l’Iran, avait été arrêté à son retour de Finlande. Son corps a été rendu à sa famille 40 jours après sa mort.
Le 25 mai, le département des renseignements de Karaj a convoqué le père d’Hashemi pour l’informer de la mort de son fils et lui ordonner de l’enterrer le même jour. Ils ont demandé un engagement écrit du père comme quoi il n’informera pas les médias.
Les services des renseignements de Karaj ont également écrit une lettre à Amir Hashemi, le père de Diyako, le menaçant et l’obligeant à rendre publique la lettre en son nom.
Voici la lettre : « À la suite de la mort de mes fils, des sites étrangers ont commencé à lancer des rumeurs concernant sa mort sous la torture par des entités gouvernementales. Je demande à ces personnes ou ces groupes de fournir des preuves et d’arrêter de lancer des rumeurs sans preuve. Ma famille et moi avons participé à toutes les élections de ces 40 dernières années pour assurer l’ascension et la persévérance de la République islamique. »
Ces dernières semaines, les services des renseignements de Karaj ont augmenté leurs pressions, selon M. Amir Hashemi, demandant que la lettre soit publiée sous son nom. « Cependant, j’ai déclaré que je ne publierai pas cette lettre et que si elle venait à être publiée, je n’en accepterais pas la responsabilité. »
Les services secrets de Karaj ont refusé le transfert du corps de Diyako jusqu’à son village pour son enterrement. La famille a dû l’enterrer au cimetière « Behesht-e Sakine » de Karaj sans pouvoir tenir de cérémonie.
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