Augmentation scandaleuse du nombre d’enfants travailleurs en Iran

 Dans une interview accordée à l'agence de presse officielle ISNA le 14 Juillet 2017, la directrice adjoint de l’Association pour la protection des droits de l'enfance du régime iranien, reconnaissant l'augmentation du nombre d’enfants travailleurs dans le pays, a déclaré : « Malheureusement, en dépit du fait que les statistiques mondiales en matière de travail des enfants ont été en baisse, on assiste à une augmentation du nombre d’enfants travailleurs en Iran. »

Tahereh Pajouhesh a évoqué la racine du problème, c.-à-d. la nature même du régime : « Tant que les structures économiques du pays ne seront pas réformées et que la pauvreté ne sera pas éradiquée, ce processus se poursuivra (…) Lorsque le salaire minimum d'un travailleur est 800 mille Toman (environ 300 $) par mois, alors que les prix des locations montent en flèche, on peut voir qu’avec ce salaire, vous ne pouvez même pas avoir un abri convenable ».

« De cette façon, quand nous ne sommes pas conscients de la situation économique de notre système et ne corrigeons pas les mauvaises structures, il n’est pas surprenant que certains viennent proposer de payer un mensuel de 50 mille Toman (~ 200 $) à chaque enfant travailleur afin qu’ils puissent réintégrer le cycle de l’éducation et empêcher la croissance de ce problème dans le pays », a-t-elle dit à la fin.

Les responsables du régime des mollahs reconnaissent l'existence de sept millions d’enfants travailleurs et d’enfants de la rue et de 3,2 millions d’enfants qui ont abandonné l'école. Ainsi que l'exploitation d’un nombre important d'enfants pour transférer ou vendre de la drogue.

Sarah Rezaie, membre d’une organe nommée « population d’imam Ali », a tenté de minorer les statistiques relatives à ce problème social, affirmant que selon les statistiques officielles, il n’y a que deux millions d'enfants travailleurs en Iran. Cependant, les statistiques non officielles révèlent que le nombre d'enfants travailleurs avoisine sept millions.

Elle déclaré que l'âge moyen de ces enfants oscille entre 10 et 15 ans, « mais des enfants de moins de 5 ans sont astreints au travail forcé. »