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lundi 31 juillet 2017

Les femmes ne doivent pas quitter le pays sans l’autorisation de leur époux – cheffe islamiste

 La cheffe de la Société féminine du Basij, une milice extrémiste contrôlée par l’Etat iranien, s’est opposé au fait que les femmes puissent quitter le pays sans l'autorisation de leur époux. « Autoriser les femmes à quitter le pays sans l'autorisation de leur mari est contraire à la loi de la Charia islamique », a-t-elle déclarée.
Selon l’agence de presse Fars, Minoo Aslani, cheffe de la Société de mobilisation des femmes (organisation des femmes Basijis), a évoqué la question de l’autorisation des femmes et des filles à quitter le pays sans l’autorisation de leurs époux ou tuteurs masculins légaux. Cette question est actuellement à l'ordre du jour au parlement des mollahs. « La suppression de cette règle va affaiblir la base de la famille. Permettre aux femmes de quitter le pays sans l'autorisation du conjoint est contraire à la loi de notre pays. Une loi tirée de la religion sacrée et cruciale pour la consolidation des fondements de la vie familiale dans notre pays », a-t-elle martélé.

Affirmant que « la promotion des enseignements féministes déstabilisent les familles », elle a exhorté le président du Parlement des mollahs à faire preuve d’attachement aux principes de la Charia, « de sorte que la société ne s’éloigne pas des principes religieux ».
Concernant la suppression des lois sur le départ des filles à l’étranger, Aslani a alerté que « les nombreux exemples de départ des jeunes filles sans autorisation du père ont prouvé les nombreux dégâts que cela pouvait provoquer. »
La soi-disant Société de mobilisation des femmes Basijis est l’une des 22 sous-groupes de l'organisation Basij Mostazafin. Appelée originellement « les Sœurs Basijis », la sinistre organisation paramilitaire et sécuritaire est fortement impliquée dans la répression des femmes et des jeunes filles en Iran.

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