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mardi 11 juillet 2017

Grand Rassemblement de la Résistance iranienne à Paris : communiqué du CNRI

 avant avec la Résistance iranienne – Le changement est à portée de main »
Avec des centaines de politiciens, de délégations parlementaires et de personnalités éminentes de plus de 50 pays du monde
Le Grand Rassemblement des Iraniens et des amis de la Résistance a eu lieu le samedi 1er juillet. Des centaines de personnalités éminentes venus de plus de 50 pays du monde ont participé à ce grand meeting pour le changement démocratique en Iran.

« La seule issue pour libérer le peuple iranien de la dictature religieuse et pour instaurer la Paix dans le Moyen-Orient est le renversement du pouvoir du Guide suprême en Iran. La chute de ce régime est une nécessité qui est à portée de main », a affirmé la Présidente de la Résistance iranienne, avant de préciser qu’il existe « une force alternative démocratique et une résistance organisée pour opérer cette transition ».
La dirigeante de la Résistance iranienne a expliqué que ce mouvement qui aspire à la liberté et la démocratie est la meilleure réponse aux graves divisions dans le domaine politique, social et intellectuel en Iran, ainsi qu’aux divisions entre les diverses minorités ethniques et aux divisions entre chiites et sunnites. Et aussi une réponse aux vives tensions entre l’Iran et les pays de la région.
Mme Radjavi a appelé les Nations Unies, l’UE, les États-Unis et les pays de la région de reconnaître la Résistance du peuple iranien pour le renversement de la dictature religieuse, d’expulser la théocratie iranienne des Nations Unies et de l’Organisation de la Coopération islamique et de remettre les sièges de l’Iran à la Résistance du peuple iranien.
Elle a également appelé ses interlocuteurs à introduire le Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI/Pasdaran) sur la liste des organisations terroriste et de les expulser de tous les pays de la région, ainsi que de traduire en justice Khamenei et les autres dirigeants de son régime pour les violations des Droits de l’Homme, les crimes contre l’Humanité (dont le massacre de 1988) et les crimes de guerre perpétrés au Moyen-Orient.
• Des milliers de résistants moudjahidines résidant en Albanie ont suivi par satellite le Grand Rassemblement de la Résistance iranienne à Paris.
• Des dizaines de personnalités politiques sont intervenus lors du meeting :
• Gilbert Mitterrand a inauguré la soirée en espérant le bienvenu aux participants. « Votre présence ici, massive et enthousiaste, résonne comme un référendum contre le régime des mollahs et démontre les capacités de cette résistance pour un changement démocratique dans votre pays », a-t-il affirmé.
Le Président de la Fondation France Libertés a aussi fait part aux organisateurs « des remerciements de François Hollande pour son invitation à ce rassemblement et de l’attention qu’il continuera à porter à la situation des droits de l’Homme en Iran ».
• Rudy Giuliani a affirmé : « Je puis dire, avec un bon niveau de certitude, que l’Administration américaine vous soutient. Nous sommes derrière vous. Nous partageons les mêmes valeurs ».
« C’est un régime scélérat qui doit disparaître » a souligné l’ancien Maire de New York avant de préciser : « Nous avons une alternative pour une Iran Libre : c’est vous ! C’est une alternative démocratique. C’est une force de changement bien organisée, bénéficiant du soutien populaire, dotée de vastes réseaux de sympathisants ».
• Newt Gingrich a souligné que « L’Iran doit être libre. La dictature doit partir. La politique de complaisance n’est qu’une capitulation », a ajouté l’ancien Président du Congrès américain (1995-1999), avant de préconiser que « le seul solution pratique est de soutenir un mouvement qui pourra libérer l’Iran. Tout autre objectif ne fera que permettre à la dictature de contourner tous les accords et de mentir à propos de tout ».
• Le Prince Turki bin Faisal Al Saoud a déclaré : « Ce rassemblement est un lieu de réunion pour tous les Iraniens qui ont quitté l’Iran à cause de l’oppression du pouvoir du Guide suprême. C’est la même chose pour les représentants de nombreux pays du monde qui ont connu des préjudices du terrorisme de ce régime qui est le premier parrain du terrorisme ».
« La dictature du Guide suprême a besoin de créer des tensions à l’extérieur pour se maintenir au pouvoir, mais il ne faut pas oublier que la première victime de Khomeiny et de ses adeptes a été le peuple iranien », a ajouté le prince saoudien, avant de soutenir la résistance : « Votre confrontation à ce régime est une lutte légitime pour libérer le peuple iranien avec toutes ses diversités arabes, kurdes, baloutches, azéris et perses du joug de la dictature religieuse».
• Edward Rendell a affirmé que « le prochain pas à franchir est de libérer l’Iran ». « Vous savez tous très bien que le changement de régime est la tâche des Iraniens, c’est-à-dire vous, ceux qui se trouvent en Albanie, les opposants iraniens à travers le monde, les opposants iraniens en Iran-même, à Téhéran et dans toutes les autres villes du pays », a dit le Gouverneur de la Pennsylvanie en s’adressant à l’auditoire.
« Mais l’Administration américaine doit également être solide et soutenir solidement ce mouvement et je suis persuadé que c’est ce que nous ferons » a précisé l’ancien patron du parti démocrate américain.
 Joseph Lieberman a souligné pour sa part que « depuis 1979 la capitale de l’extrémisme islamique et du terrorisme se trouve à Téhéran sous un pouvoir extrémiste et c’est pour ça que ce régime doit partir ». 
« Le fait même qu’on parle toujours des 30.000 Iraniens massacrés en 1988, dont une majorité de membres des Moudjahidine du peuple, et le fait même que les portraits de Mme Radjavi sont affichés dans les lieux publiques sont les signes de tension et de la confiance en soi des Iraniens convaincus d’un changement imminent », a dit l’ancien candidat aux Présidentielles américaines.
« Le moment est venu, a dit l’ancien sénateur US, pour que les États-Unis et j’espère, certains de nos alliés européens, offrent tout leur soutien à ceux qui luttent pour la liberté en Iran ».
• Bernard Kouchner a affirmé que « le changement en Iran ouvrira la voie à la fin de l’extrémisme ; l’extrémisme qui a vu le jour au nom de l’islam à travers toute la région (…) Ce qui ne veut pas dire que l’islam est le lit du terrorisme. C’est eux qui instrumentalisent l’islam pour l’extrémisme et les massacres » a expliqué l’ancien patron du Quai d’Orsay, avant de souligner : « Donc, non seulement vous avez un rôle nécessaire à jouer dans le changement en Iran, mais ce changement en Iran est certainement une porte ouverte vers un véritable changement qui amènera la démocratie dans toute la région ».
• Tom Ridge a souligné : « Nous nous solidarisons avec vous pour élever nos voix en faveur d’une Iran libre, pour le changement du régime et bien entendu le leadership puissant et motivant de Mme Radjavi ».
L’ancien Secrétaire d’État américain pour la sécurité intérieure a expliqué que « seule une organisation populaire, bien organisée et très bien conduite peut présenter une alternative démocratique face à l’actuel régime ». 
« Seul un groupe doté d’un dirigeant qui a fait ses preuves, seul un groupe doté d’une vision claire et incitative pour l’Iran de demain, un groupe avec une Femme musulmane motivante qui est le reflet des aspirations des Iraniens à une République laïque fidèle à l’égalité des sexes, à la sécularisation, aux Droits de l’Homme et à la coexistence pacifique avec les voisins » a décrit l’ancien Gouverneur de la Pennsylvanie qui a ajouté qu’une telle Iran « sera une force de générosité, de droits de l’Homme, de stabilité et de Paix ».
 John Bolton a rappelé que « le régime iranien est le principal défi du Moyen Orient », avant d’ajouter qu’il existe « une opposition fiable face au pouvoir des mollahs et cette opposition s’est aujourd’hui rassemblée dans cette salle ». 
« Pendant les plus de dix ans que j’ai participé à ce rassemblement, j’ai répété que la politique déclarée des États-Unis devrait être le renversement du régime des mollahs à Téhéran. Les comportements et les objectifs de ce régime ne changeront pas. La seule solution est donc de changer le régime » a préconisé l’ancien ambassadeur américain à l’ONU, avant d’ajouter : « C’est pourquoi nous aurons une fête à Téhéran, avant 2019 ».
 Nasr Al-Hariri, le négociateur en chef de l’opposition syrienne a déclaré que « tous ceux qui sont sérieux dans la lutte contre le terrorisme devraient mettre le cap vers Téhéran et viser le renversement de ce régime fasciste ».
« Il faut infliger des pressions à ce régime au plus haut niveau sur la scène internationale et à l’ONU et le condamner pour ses crimes de guerre et ses crimes contre l’Humanité, et il faut l’exclure de l’Organisation de la Coopération islamique » a soutenu Nasr Al-Hariri.
 Le Juge Ted Poe a rappelé, lui, « les nombreuses attaques perpétrées contre le Camps Achraf et le camp Liberty, dirigées toutes par les Pasdaran ».
« J’ai présenté un projet de loi à la Chambre des Représentants pour introduire les Pasdaran dans la liste des organisations terroristes et je vous promets que je mènerai ce projet à bout », a indiqué ce membre du Congrès américain. 
« Il y a une trentaine d’année, Khomeiny a massacré 30.000 personnes, parce qu’ils étaient des opposants qui aspiraient au changement du régime. Le moment est venu de proclamer une journée mémorative à la mémoire de ceux qui ont été massacrés », a proposé le juge américain.
• Le britannique Sir David Amess a précisé que « le régime iranien est sensiblement affaibli ».
« Les mollahs se trouvent dans un isolement international et national accentué » a expliqué le député de la Chambre des Communes, avant d’ajouter que « la société iranienne est au bord de l’explosion ».
« Dans la rue les manifestants appellent au changement. L’opposition officielle, la Résistance iranienne, est en train d’accroître ses activités à l’intérieur du pays. Sur la scène internationale ce mouvement est perçu comme la seule alternative démocratique face au pouvoir religieux », a précisé le député britannique.
« Aujourd’hui nous ne parlons plus de la condamnation des crimes perpétrés par les mollahs. Nous parlons d’une Iran à venir avec un programme en 10 articles présenté par Maryam Radjavi. C’est ce programme qui amènera la liberté et les Droits de l’Homme pour tous les Iraniens », a conclu M. Amess.
• Giulio Terzi a estimé que « les dirigeants et les compagnies européennes ont été mal conseillés en se ruant sur le marché iranien, malgré tous les risques qu’ils encourent ».
« Il ne faut pas penser que Rouhani a mis sur pieds un nouvel Eldorado », a lancé l’ancien ministre italien des Affaires étrangères qui a rappelé que « les interlocuteurs des compagnies européennes sont le plus souvent liés au Corps des Gardiens de la Révolution ».
« Les dirigeant du monde devrait tourner les regards vers les Iraniens, en Iran et à l’étranger, et se mettre de leur côté », a ajouté M. Terzi qui a préconisé de « soutenir la Résistance iranienne, la liberté et l’honneur des Iraniens qui poursuivent la résistance ».
« Le message qu’il faut transmettre aux mollahs, c’est que le compte à rebours a commencé pour eux », a encore dit l’ancien chef de la diplomatie de Rome.
• « Il y a une meilleure méthode que celle des contacts, des contrats et de l’apaisement », a affirmé John Baird qui a souligné que « le moment est venu pour que les Iraniens deviennent maître de leur destinée ».
« Le moment du changement du régime est arrivé en Iran. La foule qui s’est rassemblée aujourd’hui est le meilleur signe de la volonté des Iraniens pour choisir un nouveau chemin », a ajouté l’ancien chef de la diplomatie canadienne, avant de dire : « je voudrai souligner le rôle de la brave dirigeante de vous tous rassemblés aujourd’hui dans cette salle, votre brave chef, Mme Radjavi ».
• Un vidéo a ensuite été diffusé sur la campagne des jeunes et des militants des Moudjahidine et de la Résistance iranienne à Téhéran et dans une cinquantaine de villes du pays, pour soutenir le Grand Rassemblement de la Résistance iranienne à Paris. Cette campagne s’est galvanisée autour des slogans « Liberté, égalité, avec Maryam Radjavi », « àbas Khamenei, vive Radjavi », « à bas la dictature religieuse, vive l’Armée de libération nationale iranienne », « non à la peine de mort », « vive l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran », « égalité de toutes les ethnies, toute les religions, avec Maryam Radjavi ». Plus de 500 clips et des centaines de photos de ces activités ont été envoyés par les réseaux de résistance dans le pays, notamment des portraits de Mme Maryam Radjavi et des tracts sur le programme en 10 articles, qu’elle a présenté pour l’Iran de demain.
• Les prisonniers politiques de nombreuses prisons du pays ont pris le risque admirable d’envoyer des messages de solidarité avec le Grand Rassemblement des Iraniens et des partisans de la Résistance pour changer le régime et l’instauration de la démocratie en Iran.
• Maryam Radjavi a ensuite rendu hommage à la mémoire de 120.000 martyrs de la lutte pour la liberté en Iran en déposant des gerbes de fleurs au pied d’un mémorial, en présence de plusieurs mères de ces victimes.
• Des spectacles et des chansons ont agrémenté ce rassemblement.
• Outre les dizaines d’orateurs venus de plus d’une cinquantaine de pays (cf. voir liste des orateurs ci-jointe) de nombreuses personnalités ont envoyé des messages de solidarité à ce rassemblement, dont le Sénateur Robert Menendez, membre éminent de la Commission des Affaires étrangères du Congrès américain, Ed Royce, Président de de la Commission des Affaires étrangères du Congrès américain, Nancy Pelosi, Présidente du Groupe démocrate du Congrès américain, Lord Carlyle et Lord Clarke du Royaume Uni, le Sénateur italien Gianluca Castaldi, de nombreux membres du Parlement européens dont son vice-Président Ryszard Czarnecki.
• À la veille de ce Rassemblement, 29 grandes personnalités américaines ont publié une déclaration de solidarité, dans laquelle on peut lire notamment :
« L’organisation dirigée par Maryam Radjavi, une femme musulmane convaincue de l’égalité des sexes, est un antidote de l’intégrisme islamiste et de l’extrémisme. Cette organisation agit chaque jour pour instaurer un Etat tolérante, non-nucléarisée, laïque, qui respecte les droits de la personne. S’appuyant sur plus d’un demi-siècle de luttes de ses membres, le Conseil national de la résistance iranienne est doté d’une clairvoyance, d’un leadership et d’une bravoure qui le met à l’avant-garde de la lutte pour ce nouvel Iran. Il est bien entendu du ressort des Iraniens de faire bloc contre ce pouvoir corrompu et illégitime. La communauté internationale doit agir à ses responsabilités en condamnant la dictature des mollahs et en soutenant les aspirations du peuple iranien pour un Iran libre, prospère et fréquentable sur la scène internationale. Nous nous joignons aujourd’hui au peuple iranien et nos collègues dans de nombreux autres pays pour déclarer notre engagement à soutenir ces nobles objectifs ».
• D’autres parlementaires ont également adopté des déclarations à la veille du rassemblement, dont :
La Déclaration de 265 députés du Parlement européen sur les violations des Droits de l’Homme en Iran, appelant à inscrire les pasdaran sur la liste des organisations terroriste.
La Déclaration de plus de 300 membres des deux Chambres britanniques et de 100 Archevêques de ce pays contre le massacre des prisonniers politiques en 1988, appelant à un boycott du CGRI.
La Déclaration de 320 députés du Parlement italien condamnant les violations des Droits de l’Homme et le massacre des prisonniers politiques en 1988, appelant à traduire en justice les instigateurs et les protagonistes de ces crimes.
La Déclaration de plus de 100 députés du Parlement polonais contre les violations des Droits de l’Homme et la vague des pendaisons en Iran, appelant à traduire en justice les responsables de ces crimes.
La Déclaration du Sénat irlandais contre le massacre des prisonniers politiques en 1988.
La Déclaration de la majorité du Parlement maltais et d’un grand nombre de députés du Parlement roumain.
La Déclaration de plusieurs lauréats du Prix Nobel soutenant les objectifs du Grand Rassemblement « pour une Iran Libre ».
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
1er juillet 2017

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