Mostafa Pourmohammadi, un des quatre membres de la « commission de la mort » dans le massacre des prisonniers politiques en 1988 à Téhéran, et ministre de la Justice dans le premier gouvernement de Rohani, a été nommé par Khamenei au poste d’adjoint du chef du pouvoir judiciaire, Sadegh Larijani.
Après les dénonciations faites à l’échelle nationale et internationale au sujet des atrocités perpétrées par Pourmohammadi, Rohani l'a remplacé par un autre criminel, Alireza Avaei, qui était quant à lui membre de la « commission de la mort » dans la province du Khouzistan. Le premier adjoint au chef du pouvoir judiciaire, le mollah Mohseni Eje'i, a décrit Pourmohammadi comme « un gestionnaire compétent et un serviteur », lors de sa présentation.
Mohseni Eje'i a décrit l'importance du ministère de la Justice comme suit : « C'est le seul ministère dans lequel les trois pouvoirs sont impliqués. » C'est d’autant plus vrai qu’en plus de Pourmohammadi et Avaei, d'anciens ministres de la Justice tels que Morteza Bakhtiari et Esmail Choushtari étaient également parmi les auteurs du massacre de 1988. Une réalité qui montre que le pouvoir judiciaire des mollahs a été impliqué jusqu’au comble dans l'exécution et le massacre des prisonniers politiques en Iran. En fait, le massacre de 1988 est le dénominateur commun à toutes les factions du régime, dont les postes stratégiques sont détenus par ceux qui ont soit été impliqués dans ce massacre ou le défendent ardemment. En un mot, le régime théocratique n'est rien d’autre qu'un régime génocidaire.
Mohseni Eje’i est lui-même un assoiffé de sang qui a été impliqué dans diverses exécutions et tortures de prisonniers au cours des 38 dernières années à divers postes, tels que Procureur, représentant du tribunal auprès du ministère des Renseignements, ministre des Renseignements, premier adjoint du pouvoir judiciaire... Il a été impliqué dans le massacre de 1988, dans les assassinats d’opposants à l'étranger, dans les meurtres en série et dans la répression sanglante du soulèvement populaire de 2009. Eje'i a été placé sur la liste des sanctions américaines le 30 septembre 2010 en raison de graves violations des droits de l'homme, et sur la liste des sanctions de l'UE le 13 avril 2011.
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