Le procureur dans la province de Qazvin (au nord-ouest de l’Iran), dans une lettre envoyée à toutes les établissements publics, a menacé de représailles les femmes employées si elles ne respectaient pas le port obligatoire du voile.
Selon le site web officiel Damadam, daté du 12 août 2017, Sadeghi Niyaraki a fait savoir dans sa missive : «Dans le cas où nous recevons un rapport d’un officier de la loi faisant état du non-respect des lois sur le hijab, les accusées seront traduites en justice. »
La lettre ajoute : « Il est nécessaire de respecter la loi islamique et le voile religieux pour toutes, notamment au sein de l’équipe administrative au travail et en dehors des heures de travail. Des rapports indiquent que certaines femmes travaillant en dehors des heures de bureau et parfois pendant, portent des vêtements en public qui violent la Charia et la chasteté. Le port de ces vêtements est considéré comme une transgression des lois du pays. Le respect de cette loi au bureau et dans les environs pendant les heures de travail et même après celles-ci et dans un environnement extérieur est très important. »
Cette autorité judiciaire a exigé que tous les officiers de police et les femmes soient informés de l’ordre de respecter la loi misogyne sur le hijab.
À la fin de sa lettre, le procureur islamiste de Qazvin a réitéré sa menace de poursuites judiciaires contre la violation des lois intégriste et rétrograde des mollahs.
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