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mercredi 16 août 2017

Les femmes qui nourrissent leurs familles sont victimes de l’indigence et de la discrimination

 Alors que la pauvreté se répand chez les femmes en Iran, les autorités et médias iraniens ont évoqué le phénomène comme « la féminisation de la pauvreté».
Les Iraniennes qui nourrissent leurs familles sont cependant sévèrement frappées par l’indigence et le problème découle de l’incurie du régime des mollahs et ses pasdaran dillapident les richesses du pays dans leurs militarismes effrénés et leurs ingérences dans les pays de la région.

Selon le directeur de l’Organisation d’assistance sociale du régime, Anooshiravan Mohseni, « il y a 3.2 millions femmes qui nourrissent leurs familles dans le pays » (agence de presse Mehr, 12 juillet 2017). La députée Tayebeh Siavashi a pour sa part estimé que ce chiffre est plutôt autour de 5 millions (agence de presse Majlis, 12 août 2017).
La discrimination et les inégalités, le chômage, le manque de sécurité sociale pour les femmes sont les trois principaux problèmes que toute femme qui nourrit sa famille rencontre. D’autres problèmes tels que le manque de liberté et de choix, l'absence de statut social, ainsi que la pauvreté et l’exclusion économique existent également.
La plupart des femmes qui nourrissent leur famille vivent dans des zones périphériques sans maison ou travail. 82% d'entre elles sont au chômage et ne peuvent pas subvenir aux moyens de subsistance pour leurs familles.
Un autre membre du Parlement, Zahra Saei, a reconnu qu'il n'y a pas une seule loi pour la protection des femmes qui nourrissent leurs familles et il n'y a pas un mandataire particulier du gouvernement pour pouvoir à cette question : « Ces femmes n’obtiennent qu’une très petite aide financière par mois » (agence de presse Mehr, 16 janvier 2017).
Il est très difficile pour ces femmes de continuer à vivre dans de telles conditions parce que le coût de la vie augmente chaque année et même chaque mois. Beaucoup essaient d’assurer la subsistance de leurs familles en faisant du colportage.
L’adjoint aux affaires sociales de l'Organisation d’assistance sociale a déclaré que 5,5% des femmes qui nourrissent leurs familles sont des filles célibataires qui sont obligées d’assurer leur subsistance avec de faibles revenus en raison du manque de sécurité de l'emploi dans le pays (agence de presse IRNA, 11 août 2017).

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