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vendredi 27 octobre 2017

Iran - Après le rapport de la rapporteuse de l’ONU, une enquête internationale sur le massacre de 1988 devient indispensable

Le rapport de Mme Jahangir à la Troisième Commission de l'Assemblée générale de l’ONU démontre encore plus la nécessité de mettre sur pied une commission d'enquête internationale sur le massacre de 1988 
et le renvoi de son dossier devant le Conseil de sécurité
Dans sa première intervention devant la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, Mme Asma Jahangir, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des Droits de l'Homme en Iran, a appelé à une enquête exhaustive et indépendante sur le massacre des prisonniers politiques en 1988.

Elle a déclaré : « Le nombre important de pétitions, de communications et de documents relatifs à l'exécution de milliers de prisonniers politiques, hommes, femmes et adolescents en 1988, révèle une profonde et permanente douleur qui doit sûrement être combattue. Les tueries elles-mêmes ont été reconnues par certains au plus haut niveau de l'État, et presque chaque jour, je reçois des lettres touchantes de la part des proches des personnes tuées, demandant des réponses, les familles des victimes ayant droit à des recours, à des réparations et le droit de connaître la vérité sur ces événements et le sort des victimes sans risquer des représailles. »
La Rapporteuse spéciale a réitéré son appel en faveur d'une enquête exhaustive et indépendante sur le massacre.
Mme Jahangir, qui a exposé la situation des droits de l'homme en Iran au premier semestre 2017, a exprimé sa préoccupation face au « plus grand nombre d'exécutions », notamment 435 exécutions depuis le début de l'année, « des exécutions et la peine de mort pour des moins de 18 ans », « des types de torture tels que, l'amputation, l'aveuglement, la flagellation », la condamnation de prisonniers pour « corruption sur terre », « la privation de soins médicaux en guise de punition », « l'arrestation et la torture ainsi que la diabolisation des militants des droits de l'homme », « le ciblage des familles des prisonniers et de leurs avocats » et « les arrestations, interrogatoires et menaces contre les journalistes et blogueurs », l'exclusion générale des minorités religieuses et l'absence de structure judiciaire fondée sur le droit international, et le défaut du droit à la défense en Iran.
Le représentant du régime des mollahs aux Nations Unies, Mohammad Hassaninejad, a qualifié les propos de Mme Jahangir « d'accusations irréalistes », de « parti pris » et de « totalement politiques contre l'Iran » et, en montant de toutes pièces une série de fausses accusations, a tenté de couvrir la situation des droits de l'homme en Iran sous le règne des mollahs. Il a affirmé que toutes les minorités présentes en Iran sont autorisées à avoir des activités à condition qu'elles ne soient pas nuisibles à la société iranienne [lire le régime théocratique]. « Nous reprouvons la nomination de la Rapporteuse spéciale attribuée à ce pays ..., aucun pays ne devrait changer de mode de vie à cause du diktat Occidental », a déclaré ce diplomate terroriste du régime des mollahs, indigné par l'exposition des crimes du régime iranien par la Résistance iranienne, et a ainsi souligné le maintien des violations brutales et systématiques des droits de l'homme en Iran.
La veille, Mohammad Javad Larijani, Responsable du soi-disant bureau des droits de l'homme au sein du système judiciaire du régime, a également affiché la fureur du régime face à la révélation des crimes commis par ce système oppressif et leur peur d'un soulèvement de la population iranienne, et a déclaré : « Nous ne permettrons à personne de commettre la corruption dans notre pays sous le statut de rapporteur. Voyez-vous, ce qu'ils ont fait au sein de la République islamique au nom des droits de l'homme lors de la sédition de 2009 [le soulèvement de 2009], les affaires les plus déloyales ont été menées dans le pays et ils ont entraîné le pays dans un chaos. » (TV officielle - 24 octobre 2017) Lors de la session de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies le 25 octobre, des représentants d'un grand nombre de pays ont souligné les politiques répressives du régime des mollahs, notamment « l’exécution, la lapidation et l'amputation », « exécution des mineurs », « les discriminations contre les minorités ethniques et religieuses », « la nécessité d'enquêter sur le massacre de 1988 », « la discrimination à l'égard des femmes » etc. et a appelé à l'abolition de la peine de mort et à la reconnaissance de la liberté d'expression et d'association pour le peuple iranien. Lors de cette session, des représentants de certains des violateurs des droits de l'homme les plus connus, tels que le représentant du dictateur brutal syrien, ont défendu le fascisme religieux brutal au pouvoir en Iran. 
Considérant que tous les dirigeants et les organes du régime théocratique depuis Khamenei jusqu'au son président, du système judiciaire au parlement des mollahs... ont participé aux exécutions, en particulier au massacre de 1988, et le défendent, la Résistance iranienne appelle à la mise sur pieds par les Nations Unies, d'une commission internationale pour enquêter sur ce massacre et renvoyer son dossier devant le Conseil de sécurité de l'ONU afin de traduire en justice les responsables de ce terrible massacre. Ceux-là mêmes qui occupent maintenant les plus hauts postes politiques, judiciaires et de Renseignement en Iran sous le régime des mollahs.
Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne
Le 26 octobre 2017

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