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mercredi 18 octobre 2017

Le comité britannique pour la liberté de l'Iran salue l’inscription des pasdaran sur la liste noire

 Dans un communiqué, le Comité parlementaire britannique pour la liberté de l'Iran (BCFIF) a salué la nouvelle politique américaine à l'égard du régime iranien et l’inscription des Gardiens de la révolution (pasdaran) sur la liste des organisations terroristes.
Le comité a appelé au soutien de la lutte du peuple iranien et sa Résistance pour l’avènement de la liberté et de la démocratie en Iran.

Dans son communiqué signé par Lord Carlile, coprésident, et 30 autres éminents représentants des deux chambres du Royaume-Uni de tous les partis, le comité a déclaré :
« Le Royaume-Uni, ainsi que l'UE, devraient à présent se joindre à cet effort et désigner les pasdaran en soutien à une stratégie occidentale cohérente visant à repousser les activités néfastes du régime des mollahs au Moyen-Orient, et la répression interne. Ceci se justifie particulièrement à la lumière d'une cyber-attaque perpétrée par l'Iran contre le Parlement britannique qui a touché plusieurs députés cet été. »
Le communiqué poursuit : « La Commission britannique pour la liberté de l'Iran a toujours soutenu que la décision de séparer le dossier des droits de l'homme de Téhéran, des pourparlers nucléaires était une erreur. »
« Il est encourageant de voir que la nouvelle politique américaine vis à vis de l'Iran corrige cette erreur. Le Royaume-Uni et l'UE devraient maintenant travailler avec les États-Unis pour mettre en œuvre une politique cohérente qui place les droits de l’homme en priorité et reconnaisse les aspirations démocratiques de la population iranienne. »
« Une telle politique devrait commencer par se pencher sur l'un des pires crimes de l'histoire moderne de l'Iran, le massacre de milliers de prisonniers politiques en 1988. Cette question a été soulevé dans le dernier rapport de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran et transmis à l'Assemblée générale.
« En fin de compte, toute politique visant à faire face aux menaces posées par le régime de Téhéran échouera si elle ne reconnaît ni ne soutient les alternatives iraniennes à la théocratie actuelle au pouvoir, dont la plus éminente est la coalition de l'opposition iranienne, le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI).
« Le CNRI est une plateforme démocratique viable pour l’Iran et appel pour un Iran non- nucléaire, avec la séparation de la religion et de l'Etat, l'égalité des sexes et l'élimination de toute discrimination religieuse et ethnique. »

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