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mercredi 25 octobre 2017

Récit de la répression contre la liberté de l'information en Iran depuis le 1er janvier 2017 (dernières informations)

 Reporters sans frontières, le 19 octobre 2017 - RSF dénonce l'interdiction de voyager émise à l’encontre du journaliste indépendant Issa Saharkhiz.
Le directeur de plusieurs journaux réformateurs suspendus, Issa Saharkhiz, a été empêché de quitter l'Iran en vertue de l'article 16 de la loi sur les passeports, qui permet aux autorités judiciaires «d'interdire la détention d’un passeport aux personnes dont le voyage serait contraire aux intérêts de la République Islamique».

Issa Saharkhiz, l’une des victimes de la vague d'arrestations de novembre 2015, avait été libéré fin avril 2017, après trois ans de détention. A sa sortie de prison, il avait pu obtenir un nouveau passeport, sans difficulté. Cependant, le 17 octobre dernier, il a été arrêté sur le tarmac de l'aéroport international de Téhéran, juste avant de monter à bord de l'avion qui devait le conduire à Berlin, en Allemagne. Son passeport a été saisi par les autorités. Le journaliste a accusé les autorités de harcèlement.
Reporters sans frontières (RSF) a également appris la libération de Hamzeh Zargani, Saleh Torfi et Adel Sadoni, trois journalistes citoyens de la ville d'Ahvaz (province du Khuzestan). Saleh Torfi et Adel Sadoni ont bénéficié d’une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de leur peine. Quant à Hamzeh Zargani, il a été libéré après avoir versé une caution de 50 millions toman (environs 40.000 euros). Il est poursuivit dans un autre dossier pour ses activités politiques. Arrêtés le 9 avril 2013 et emprisonnés dans la prison Karon, ils avaient été condamnés chacun à trois ans de prison ferme pour "publicité contre le régime via la création de pages Facebook”.
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18.10.2017 - Un journaliste à nouveau condamné pour le même « délit ».
Reporters sans frontières (RSF) dénonce la condamnation à un an de prison ferme de Souroush Farhadian, collaborateur de plusieurs journaux réformateurs et rédacteur en chef du bimensuel Ro Beh Ro (En Face) par la 28e chambre du tribunal de la révolution de Téhéran, le 30 septembre 2017. Selon Saleh Nikbakht, l'un de ses avocats, «le journaliste a été jugé pour la deuxième fois pour les mêmes articles» et a fait d'appel de cette décision.
Souroush Farhadian avait déjà été mis en examen le 15 mai 2016, pour “publicité contre le régime” et “action contre la sécurité nationale” suite à la plainte d’un organe militaire, avant d'être libéré provisoirement le jour suivant sous caution. Le 23 septembre 2016, il avait été condamné à sept mois de prison ferme pour les mêmes motifs. Cette condamnation avait finalement été réduite à une amende par le tribunal d'appel de la ville d'Arak.
Les article incriminés critiquaient l'illégalité du placement en résidence surveillée de Mir Hossein Mousavi, ancien Premier ministre et propriétaire du journal suspendu Kalameh Sabaz, ainsi que de sa femme, l’écrivain Zahra Rahnavard, et de Mehdi Karoubi, propriétaire du journal suspendu Etemad Melli et ancien président du Parlement.
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13.10.2017 - Renvoi en prison d'un journaliste Kurde
Reporters sans frontières (RSF) condamne l'arrestation le 28 septembre 2017 du journaliste du site d’information Mokeryan, Bakhtyar Khoshnam, dans la ville de Saghez (province du Kurdistan iranien). Le journaliste a été transféré vers la prison centrale de la ville pour purger une peine de trois mois prison. Arrêté initialement en juin dernier, il avait été libéré provisoirement un mois plus tard sous caution, mais avait été condamné le 18 juillet 2017 à trois mois de prison ferme par le tribunal de la révolution de Saghez pour “prise de contact avec des médias contre la République Islamique” et notamment la radio Farda (radio Free Europe)

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