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dimanche 26 novembre 2017

L’opposition syrienne somme le régime iranien de quitter la Syrie

 Une coalition des groupes majeurs de l’opposition syrienne a condamné la présence militaire du régime iranien (et de ses groupes affiliés) en Syrie et a demandé à ce qu’il quitte le pays immédiatement. Plus de 140 représentants ont assisté à une conférence de deux jours à Riyad et ils ont affirmé une fois de plus que la dictature de Bachar el-Assad et la présence du régime iranien en Syrie n’était pas envisageable, peu importe l’arrangement de paix soutenu par l’ONU.

Certains observateurs ont cru à tort que les groupes majeurs de l’opposition syrienne pourraient adoucir leur position concernant Assad grâce à ses « victoires » récentes. Au lieu de cela, ils ont demandé qu’Assad et ses alliés quittent la Syrie pour pouvoir entamer le processus de paix.
L’influence néfaste de l’Iran au Moyen-Orient
L’opposition syrienne a également déclaré que les milices soutenues par l’Iran avaient clairement un passé de diffusion du « terrorisme » et de « sectarismes » dans le monde musulman, chiites et sunnites.
Ahmed Ramazan, un porte-parole du Conseil national de la révolution syrienne, a appelé les nations arabes à s’unir contre l’ingérence iranienne dans la région et ses activités terroristes : « Nous devrions empêcher l’Iran d’exploiter les différences entre les Arabes… Depuis le début de la crise [en Syrie], l’opposition appelle la Ligue arabe à prendre des mesures contre les ingérences de Téhéran et ses pressions pour créer un conflit sectaire dans la région. »
Téhéran utilise ses milices pour déstabiliser ses pays voisins afin de contrôler le Moyen-Orient et établir un croissant chiite extremiste.
Le régime cherche à créer des ponts terrestres entre les bastions de l’Iran afin que le régime puisse faire passer illégalement des armes, des fonds et des combattants aux groupes terroristes. Il contrôle déjà une grande partie de l’Irak, du Yémen et du Liban grâce à ses groupes alliés comme le Hezbollah, les Houthites et les « unités de mobilisation » en Iran.
Les forces de l’opposition syrienne ont affirmé qu’ils éliraient un groupe vendredi 24 novembre pour les représenter lors des discussions pour la paix à Genève.
Les forces de l’opposition syrienne n’ont que peu critiqué la Russie – qui a également soutenu la dictature d’Assad. Peut-être parce que, contrairement à l’Iran, la Russie a déjà affirmé son engagement dans le processus de paix et son intention de quitter le territoire.
Le général Valery Gerasimov, chef d’état-major général russe, a déclaré que les militaires russes commenceront à se retirer de Syrie « lorsque nous aurons terminé nos tâches, celles militaires. »


Il a ajouté : « Nous quitterons le centre pour la réconciliation, nos deux bases militaires (à Tartus et Hmeimim) et plusieurs structures nécessaires pour maintenir l’État et qui était développé à l’époque. »

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