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mardi 26 décembre 2017

Des milliers protestent contre les mauvaises conditions de vie à Téhéran

Des milliers d'employés et de retraités de tous les milieux, y compris des enseignants, des infirmières, des employés de diverses organisations gouvernementales, des ouvriers d'usine et des travailleurs de l'industrie sidérurgique, ainsi que des personnes ayant vu leurs économies spoliées par des institutions financières étatiques ont manifesté devant le Majlis (parlement du régime) à Téhéran.
Les manifestants venus de villes et villages proches et éloignés, notamment des provinces de Téhéran, Alborz, Centrales, Ispahan, Mazandaran, Khorasan Razavi, Khorasan Nord et Sud et Khouzistan, se sont rassemblés à Téhéran.
Ce rassemblement a été organisé dans des conditions où les autorités iraniennes avaient fermé le métro menant au parlement vendredi matin et déployé un grand nombre de forces anti-émeutes pour empêcher tout rassemblement, y compris les passants rejoignant les manifestants.
« Aucune nation n’a été victime d’une telle injustice, » « Criez, criez toute cette injustice, » « Rohani, Rohani, honte à toi, commence à penser à nous, » « Aucune gestion, aucun espoir, tout est mensonges et tromperie, » « Libérez les enseignants emprisonnés, » « Libérez tous les travailleurs emprisonnés, » « Tout est chagrin aujourd'hui, les pensions de retraite ont été volées par les mollahs, » « Nous ne nous reposerons pas jusqu'à ce que nos droits soient reconnus, » « Tout est chagrin aujourd'hui, la vie des travailleurs est détruite, » ont-ils scandé.
Les manifestants ont également scandé : « Des conditions de vie décentes et une maison sont notre droit », réclamant leurs salaires pillés. Des millions d'Iraniens retraités démunis et leurs familles essaient désespérément de joindre les deux bouts avec des pensions de retraite d'un million de tomans (environ 285 dollars) par mois. Le régime des mollahs a établi le seuil de pauvreté à près de quatre millions de tomans (environ 1,150 dollars) par mois.
Au fur et à mesure que les mesures de sécurité augmentaient, les manifestants scandaient : « Policiers, allez attraper les voleurs. »

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