Coïncidant avec la 64ème résolution des Nations Unies condamnant les violations des droits de l'homme en Iran, le régime des mollahs a pendu au moins dix prisonniers les 19 et 20 décembre. Parmi ces individus, sept ont été exécutés collectivement dans la prison de Gohardacht à Karaj, à l'ouest de Téhéran.
Au moins cinq étaient des jeunes. Trois jeunes, dont deux avaient 21 ans, ont été exécutés dans la prison de Gohardacht le 19 décembre pour « vol à main armée dans des supermarchés ». Le même jour, un jeune de 24 ans originaire de la province iranienne de Baloutchistan a été pendu dans la prison centrale de Zahedan, dans le sud-est de l'Iran, après avoir passé cinq ans derrière les barreaux. La veille, un autre jeune a été pendu à la prison centrale de Zanjan, dans le nord-ouest de l'Iran, après avoir passé six ans derrière les barreaux.
Dans un autre acte criminel, la Cour suprême des mollahs a maintenu la peine de mort prononcée contre un lycéen. Il n’avait que 15 ans au moment de son crime et il est incarcéré depuis maintenant trois ans. Une jeune femme de 21 ans, mère d'un enfant de quatre ans, a également été condamnée à mort.
Le régime des mollahs pend des jeunes iraniens pour vol tandis que d'énormes affaires de corruption et de détournement de fonds impliquant de hauts responsables iraniens sont révélées jour après jour à la suite de querelles politiques internes. C’est devenu un sujet d’embarras important pour le régime, entraînant de profonds conflits dans les hautes sphères. Les actes de protestation se répandent et l'aversion de la population iranienne à l’égard du régime se répand sensiblement.
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