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mercredi 20 décembre 2017

Onze exécutions en quatre jours en Iran

Internationale des droits de l'homme, le cycle des flagellations, de la torture et des exécutions s'est poursuivi en Iran sous le fascisme religieux.

Du 11 au 14 décembre, l'Iran a connu 11 exécutions dans les villes de Sari, Kermanchah, Ardebil, Ispahan, Khouy et Chiraz. Parmi ces exécutions, il y avait trois pendaisons publiques. Au cours de cette période, au moins 14 détenus de la prison de Karaj, à l'ouest de Téhéran, ont été condamnés à mort.Le 11 décembre, cinq prisonniers ont été exécutés collectivement dans la prison de Kermanchah, à Diesel Abad, et un prisonnier a été pendu dans la prison de Sari, au nord de l'Iran.

Visant à intensifier le climat de terreur à travers le pays, le régime a pendu publiquement deux détenus accusés d'avoir assassiné Asghar Ghezavati, un membre de la police criminelle iranienne. Ces exécutions ont eu lieu le 13 décembre, dans la ville d'Ispahan.

L'un des individus, Abdul-Majeed Hassan Zehi, a été pendu sans aucune information préalable sur le moment de son exécution. Deux jours avant d'être pendu, il a été subitement transféré en isolement cellulaire. Cette mesure criminelle a suscité l’indignation publique.

Le 14 décembre, un détenu a été pendu en public à Khouy. Un autre détenu a été pendu le même jour dans la ville de Shiraz.

La poursuite acharnée des châtiments cruels vise à intensifier un climat de terreur et à empêcher les révoltes populaires. Le 10 décembre, le général de brigade Mohammad Reza Yazdi, commandant de la soi-disant division Mohammad Rasoulollah, mandaté pour assurer la sécurité à Téhéran, a mis en garde contre une insurrection sociale.

Mahmoud Sadeghi, un membre du Majlis, a exprimé son inquiétude face aux "super défis" qui attendent le régime.

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