Soulèvement en Iran – Communiqué No.35
Le désir légitime du peuple iranien pour en finir avec la dictature religieuse et pour la démocratie doit être reconnue
La Résistance iranienne a appelé le Conseil de Sécurité de l’ONU à défendre le droit légitime et inaliénable du peuple iranien à renverser la dictature religieuse au pouvoir en Iran et accéder à la liberté pour laquelle elle manifeste. La Résistance demande également au Conseil de sécurité à condamner fermement le régime et le tenir responsable du massacre des manifestants sans armes et sans défense. Les actions du régime constituent un crime évident contre l’humanité, et leur demander des comptes relève de la responsabilité du Conseil de sécurité de l’ONU.
Selon des rapports fiables obtenus par la Résistance iranienne, les Gardiens de la révolution (pasdaran) ont ouvert le feu et tué au moins 50 manifestants pendant les huit premiers jour du soulèvement, et plus de 3000 personnes ont été arrêtées. Des enfants et des adolescents d’à peine 12 ou 13 ans font partie des personnes tuées. Le nombre réel de martyrs et détenus est beaucoup plus élevé ; une réalité que le régime des mollahs s'efforce de dissimuler.
Le régime théocratique a bloqué les réseaux sociaux en Iran depuis les premiers jours du soulèvement, coupant complètement l’accès à Internet dans certaines régions et imposant des restrictions sévères. Le commandant des pasdaran, le Général Mohammad Ali Jaafari, et le ministre des Communications, Azari Jahromi, ainsi que de nombreux responsables ont reconnu avoir coupé les communications Internet et ont déclaré qu’ils continueraient leur action jusqu’à ce qu’à la fin de l’agitation.
Saluant la tenue de la session du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le soulèvement en Iran, la Résistance iranienne souligne la nécessité des mesures suivantes :
1. Reconnaître le droit légitime du peuple iranien à renverser le fascisme religieux au pouvoir et d'établir la liberté et la souveraineté du peuple.
2. Condamner fermement et tenir le régime des mollahs responsable du massacre et des arrestations collectives de manifestants sans armes et sans défense.
3. Sanctionner le régime pour les violations systématiques des droits de l'homme, notamment pour le massacre de 1988 et les tueries perpétrées au cours du soulèvement actuel.
4. Sanctionner les restrictions sur Internet et sur les réseaux sociaux et garantir le libre accès du public à Internet.
5. Imposer des décisions obligatoires pour la libération des milliers de manifestants arrêtés et pour la mise en place d'un système de surveillance ; avertir le régime des mollahs que des mesures plus sévères seront prises si de telles mesures liberticides devaient se poursuivre.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 janvier 2018
Le 5 janvier 2018
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