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samedi 6 janvier 2018

Iran Protests: Manifestation de la population en colère à Tabriz au neuvième jour du soulèvement en Iran - vidéo

Soulèvement en Iran - Communiqué n ° 37
Le vendredi 5 janvier, au neuvième jour du soulèvement, les habitants de Tabriz ont transformé le match de football entre l’équipe Tabriz-Tractorsazi et Téhéran-Esteqlal, en une scène de colère populaire contre le régime des mollahs. Pendant le match qui s’est déroulé dans le stade Sahand, la foule a entonné : « Honte à toi Khamenei, quitte ce pays », « les Bassidjis sont des lâches », « Pas Gaza, pas Liban, ma vie est pour l’Iran. » La foule a également scandé des slogans en turc, tel que « les habitants de l’Azerbaïdjan n’acceptent pas l’humiliation. »

Le régime des mollahs a coupé internet dans le stade. La radio et la télévision publique qui diffusaient le match en direct, ont suspendu la diffusion quand manifestants ont commencé à scander des slogans. Les jeunes ont protesté en lançant des grenades lacrymogènes.
Sur le chemin de retour, les manifestants ont scandé : « Mort à Khamenei ». La police anti-émeute avait placé des camions citernes sur leur chemin et un hélicoptère survolait la sortie du stade.
Les manifestations massives ont continué malgré les check-points des forces répressives le long de la route de Khoy, Orourmieh et Ardebil jusqu’à Tabriz. Ils ont menacé les passagers des bus allant à Tabriz pour voir le match et ont saisi le téléphone de plusieurs personnes. À l’entrée du stade, les forces répressives étaient présentes en nombre et limitaient le nombre des entrées et harcelaient la foule. Ils ont essayé d’empêcher les gens de scander des slogans.
Par crainte de la diffusion des protestations à Tabriz pendant le match, les organes répressifs ont mis en place de nouvelles mesures, notamment en transférant huit bus de gardes anti-émeute depuis d’autres villes jusqu’à la garnison Valiasr pour remplacer les soldats originaires de cette garnison.
Même pendant le match, les jeunes courageux se sont rassemblés sur les avenues Abressan et Rah-e Ahan et ont scandé : « mort au dictateur. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 janvier 2018

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