Mohammad Reza Sobh-Khiz, un détenu de la prison de Tabriz, en Iran, a cousu ses lèvres pour protester contre l'injustice du pouvoir judiciaire. Il a été enfermé derrière les barreaux pendant 8 ans sur la base de fausses accusations de vol.
Mohammad Reza Sobh-Khiz est en grève de la faim depuis plus de 20 jours. Il a commencé à vomir du sang et s'est évanoui selon les rapports. Le chef de la prison, Rashedi, et le médecin de la prison, Sadeghi, ne s'occupent pas de son état.
Voici leurs mots : « Nous irons le voir quand il sera mort ».
Sobh-Khiz est détenu depuis huit ans. Malgré la fin de sa peine de prison, Sobh-Khiz est actuellement détenu à cause de la personne qui a intenté une poursuite contre lui et du fait qu'il a été accusé d’avoir restitué les biens volés.
Une source proche de Mohammad Reza a déclaré que les accusations portées contre lui par l'agence du renseignement sont inacceptables parce que tous ses aveux lui ont été extorqués sous la torture et sous la pression des agents du renseignement de Tabriz.
Selon la source, le prisonnier a été condamné à trois ans de prison et à 104 coups de fouet pour vol qualifié et évasion d'un centre de détention.
Le chef de la section 12 de la prison de Tabriz n'a pas réagi à la grève de la faim du prisonnier et lui a dit : « Quand vous serez mort, nous nous occuperons de votre affaire ».
Mohammad Reza s'est vu refuser un congé de prison pendant ses huit années d’incarcération et ce n'est que lorsque sa mère est décédée qu'il a été autorisé à assister à une cérémonie quarante jours après sa mort, menotté aux jambes et aux mains.
Source : Les droits de l’homme en Iran, le 21 janvier 2018
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