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vendredi 19 janvier 2018

#IranProtests: Meurtre de deux autres jeunes arrêtés lors du soulèvement, sous la torture par des hommes de main de Khamenei - vidéo

 Le soulèvement iranien - No. 49
Deux autres personnes arrêtées lors des soulèvements populaires en Iran ont été tuées sous la torture des sbires du régime du Guide suprême à Arak et Sanandaj.
Seyed Shahab Abtahi, un jeune homme de 20 ans arrêté à Arak il y a deux semaines, est mort sous la torture des sbires. Les bourreaux ont abandonné le corps de la victime 10 jours après son arrestation devant la maison de son père, tandis que des signes des coups de bâton sur son corps étaient visibles. Avant lui, un autre homme arrêté dans le soulèvement populaire en Iran, Vahid Heidari, un vendeur de rue de 22 ans, a été martyrisé par des coups de matraque.
La police de la province Centrale a allégué dans un mensonge stupide qu'il avait été arrêté pour trafic de drogue et s'était suicidé au centre de détention du poste 12 de la police d'Arak. Les détenus du soulèvement d'Arak ont d'abord été transférés à la prison centrale d'Arak, puis à la garnison de la milice Bassij, sur la place dite de la résistance. Un certain nombre de détenus ont été transférés dans le bâtiment de renseignement d'Arak, adjacent à la garnison du Bassij. Selon les dirigeants du régime, 396 personnes ont été arrêtées pendant le soulèvement à Arak et dans d'autres villes de la province Centrale.
Mercredi 17 janvier, Hossein Qaderi, 30 ans, arrêté lors du soulèvement du peuple iranien à Sanandaj et transféré à la quarantaine de la prison centrale, est mort sous la torture. Les tortionnaires ont déclaré ce jeune prisonnier délinquant de drogue. C'est tellement scandaleux que même les autorités pénitentiaires ne sont pas disposées à confirmer les allégations des tortionnaires. Sarou Ghahremani, 24 ans, arrêté le 3 janvier, et Kianoush Zandi, 26 ans, diplômé de l'Université de Sanandaj, disparu depuis le 4 janvier, figurent parmi les autres victimes mortes sous la torture à la prison de Sanandaj.
Pendant ce temps, Hassan Torkashvand, un jeune homme de 23 ans qui a été touché par tir direct des forces répressives à Karaj le 30 décembre, est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital. Les agents de renseignement du régime n'ont pas donné à sa famille la permission pour son enterrement et funérailles comme pour d'autres familles des martyrs du soulèvement, et ont enterré son corps en secret.
Khamenei, pense en vain qu'en tuant brutalement les meilleurs enfants d'Iran, il peut sauver son régime délabré de l'effondrement. La jeunesse révoltée de l'Iran, unie et déterminée, en solidarité avec les familles des martyrs et des détenus, garde les flammes du soulèvement et ne se reposera pas avant d'avoir libéré l'Iran de la tyrannie religieuse au pouvoir.
Le meurtre sous la torture en prison est incontestablement un exemple de crime contre l'humanité. La Résistance iranienne demande au Conseil de sécurité des Nations unies et aux États membres, ainsi qu'à tous les défenseurs internationaux des droits de l'homme, de prendre des mesures décisives contre ces crimes et demande au Haut Commissaire aux droits de l'homme d'envoyer immédiatement une mission d'enquête sur la situation des prisons et d’exiger la libération inconditionnelle des récents détenus.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 janvier 2018

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