Grèves et manifestations se poursuivent dans plusieurs villes en Iran, dont voici une liste partielle :
1. Mardi 16 janvier, la manifestation de 220 travailleurs de l'usine Tractor-Sazi de Tabriz s'est poursuivie après plus d'un mois de protestations. Ils protestent contre les salaires impayés depuis 10 mois et la fermeture de l’usine. Ils protestent depuis le 14 décembre.
2. La grève des ouvriers projet gazier de Pars Sud s'est poursuivie pour le deuxième jour. Ils protestent contre les salaires impayés depuis quatre mois. Les travailleurs ont fermé les portes de l'entreprise et ont annoncé qu'ils continueraient leur grève jusqu'à ce que leurs salaires soient payés. Les forces répressives, notamment la police, les services de Renseignement et les agents en civil, ont attaqué des travailleurs démunis et en ont blessés plusieurs. Les agents du régime les ont envoyé en congé forcé pendant une semaine et ont promis de payer leur salaire après leur retour.
3. À Téhéran, un groupe de travailleurs de la Compagnie des transports du golfe Persique s'est rassemblé devant le bâtiment de la société boursière sur la place Vanak de Téhéran pour protester contre le retard de leurs salaires. Ils se sont déplacés de leur lieu travail, à Islamshahr, pour se rendre à Téhéran mardi matin.
4. Un groupe d'enseignants à la retraite à Téhéran s'est rassemblé devant le ministère de l'Education pour protester contre le non-paiement de leurs salaires pendant quatre mois. Les manifestants ont également protesté contre l'arrestation de plusieurs enseignants. Ils portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire : « L’enseignant devrait être dans une salle de classe, pas en prison. »
5. A Qazvin, les travailleurs de « Iran-Qooti » se sont rassemblés devant l'Administration de la sécurité sociale et ont protesté pour ne pas avoir perçu leurs salaires pendant neuf mois.
6. Les personnes spoliées par l'institution financière Caspian à Racht, se sont rassemblées par un temps froid et pluvieux pour protester contre le pillage de leurs dépôts par cette institution affiliée aux pasdaran. Le même jour, la population d'Abhar qui a subi le même sort a également organisé une manifestation de protestation.
7. Lundi 15 janvier, les travailleurs de la société Zhian à Rezvan Shahr dans la province de Gilan, ont poursuivi leur grève pour le huitième jour consécutif afin de protester contre l'incapacité du régime à payer leurs salaires pendant sept mois et leur assurance pendant plusieurs mois.
8. Les travailleurs de l'usine de sucre Mirza Kuchak Khan à Ahwaz ont également cessé de travailler pour protester contre l'incapacité des agents du régime à embaucher des employés locaux.
9. Près de 600 travailleurs contractuels du chemin de fer de Gorgan ont poursuivi leur rassemblement de protestation pour le troisième jour afin de protester contre l'incapacité du régime à payer leurs salaires et leurs assurances.
10. Les travailleurs du groupe Urmia Steel se sont rassemblés devant le gouvernorat pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis un an.
11. Plusieurs personnes spoliées par l'Institut Badrtus à Machhad se sont rassemblées en face du bâtiment de la radio-télévision du régime pour protester contre le pillage de leurs dépôts.
12. Dimanche 14 janvier, les employés de la société Hami-Mehrbanoo et du club Barg-Zaytoon se sont rassemblés en face bureau de l'entreprise à Téhéran pour protester contre les violations de leurs droits.
13. Un groupe d'entrepreneurs municipaux a également organisé un rassemblement pour protester en face du Conseil municipal de Téhéran, pour revendiquer des droits.
14. Le même jour à Chahroud, quelque 600 mineurs de charbon de Tarzeh se sont rassemblés pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis deux mois.
15. Les travailleurs de Kian Kurd à Malayère ont protesté dans la rue Malayère contre le non-paiement de leurs salaires depuis cinq mois et de leurs allocations depuis deux ans.
16. Des patients atteints d'immunodéficience se sont rassemblés devant le ministère de la Santé à Téhéran pour protester contre l'augmentation des prix des injections intraveineuses qui sont passé de 120 000 tomans à 400 000 tomans. Ces patients doivent prendre ces injections tous les mois et toute leur vie.
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