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samedi 17 mars 2018

#IranProtestes; Affrontements et protestations dans des dizaines de villes en Iran ; des portraits de Khamenei et des centres du Bassij brulé lors de la fête du feu


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Soulèvement en Iran- 118- Fête du feu
Bien que les forces répressives aient été en état d'alerte et que des mesures répressives massives aient été prises par le régime, y compris en procédant à des arrestations préventives, les villes iraniennes ont été témoins de vastes manifestations contre le régime à l’occasion de la « fête du feu » le mardi 13 mars:

1- A Téhéran, Tabriz, Kermanshah, Mashhad, Bushehr, Ahvaz, Qom, Hamedan, Khoramabad, Karaj, Rasht, Yasouj, Mahshar, Orumiyeh, Saqqez, Nourabad (province de Lorestan), Arak, Malayer, de jeunes courageux ont mis le feu aux portraits de Khamenei, le guide suprême des mollahs, affichés sur les places publiques.

2- Dans plusieurs villes, notamment à Téhéran et Lavasan, les manifestants ont incendié les centres de la milice répressive du Bassij et des véhicules des forces de sécurité. Le Bassij, un des principaux organes de répression du régime, a joué un rôle particulièrement violent lors de la répression des manifestations populaires de décembre et janvier dernier. Le porte-parole du Service de sécurité incendie de Téhéran a déclaré : « Dans la nuit du 13 mars quelques 130 incidents d'incendie ont été signalés entre 16h30 et 22h30. »
3- Dans plusieurs points de Téhéran et d'autres villes, dont Kermanshah, Tabriz, Shahin-Shar (Isfahan), Fasa et Doroud, les jeunes intrépides se sont lancés dans des escarmouches avec les forces répressives et ont défié les miliciens du bassij.
4- Dans plusieurs villes, notamment à Téhéran, Kermanshah, Rasht, Gachsaran, Hamedan, Arak, Karaj et Ardebil, les manifestants ont scandé "A bas Khamenei"," mort au dictateur", "Mort au Bassij".
5- Dans plusieurs villes, notamment à Téhéran, Tabriz, Rasht, Hamedan, Ardebil et Gachsaran, les murs des cités ont été tagués largement par des slogans tels que "Mort à Khamenei", "Mort à Rohani", "A bas la dictature", "Vive Rajavi","Vive l’Armée de Libération nationale". Des photos de Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, ont également été affichées sur les murs de plusieurs rues.
6- Dans plusieurs villes, les jeunes ont fait usage d’actes originaux pour faire de la « fête du feu » une manifestation franche contre la dictature. Par exemple, dans le district de Sadeqiyeh de Téhéran, les jeunes ont envoyé en l’air des ballons illuminés sur lesquels étaient écrits : "A bas Khamenei", "Vive Rajavi". A Kermanshah, sur les ballons illuminés on pouvait lire: "A bas Khamenei", "mort aux pasdaran", "mort au Bassij".
Ces actions ont été entreprises alors que les forces de sécurité et des Renseignements, ainsi que les pasdaran et la milice du Bassij étaient en état d'alerte maximale, mettant tout en œuvre pour empêcher que la fête du feu ne se transforme en des manifestations politiques contre le régime honni. Ces dernières semaines, de hauts responsables des Forces de sécurité avaient menacé le public des graves conséquences qui les attendaient, cherchant à les dissuader de manifester.
Par ailleurs, un grand nombre de jeunes ont été arrêtés un peu partout dans le pays le 13 mars. Par exemple à Qom, le colonel Sayad Darvishi, commandant adjoint des forces de sécurité de l'État a déclaré : “Des individus ont mis le feu à des pneus au milieu de la rue et ont troublé l’ordre public et la circulation. Nous avons arrêté 90 personnes en relation à de tels actes."
Secrétariat du Conseil national de la résistance d'Iran
Le 14 mars 2018

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