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dimanche 25 mars 2018

#IranProtestes; Iran : La mère d'un prisonnier politique a passé la nouvelle année à l’extérieur de la prison où son fils est détenu


Farangis Mazloumi min Farangis Mazloumi, la mère du prisonnier politique Soheil Arabi, a organisé son nouvel an (Haft Sin) devant la prison du Grand Téhéran en déclarant qu'elle ne célébrera pas Norouz jusqu'à la libération de son fils.
C'est le quatrième Norouz que Farangis Mazloumi n'a pas célébré depuis l'arrestation de son fils en 2013.

De nombreuses familles de prisonniers politiques, y compris la famille d'Atena Daemi, se sont rendues dans les prisons et ont placé leurs Haft Sin (sept objets dont le nom commence par la lettre S ou sîn, qui sont des objets spécifiques disposés sur une table correspondant aux sept créations et aux sept immortels les protégeant) à l’occasion de Norouz, à l'extérieur des prisons où leurs proches sont emprisonnés.
Soheil Arabi, père d'une jeune fille, a été arrêté par les pasdarans en 2013 pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, des caricatures du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, et des articles sur le régime iranien. Il a été torturé en isolement dans la prison.
En 2014, il a été condamné à mort par un tribunal de Téhéran pour avoir insulté les saintetés et le prophète musulman via Facebook. Puis, après un tollé international, la Cour suprême iranienne a commué sa peine en 7,5 ans de prison et à trois ans de prison supplémentaires et à 30 coups de fouet pour avoir insulté les dirigeants du régime.
Cependant, le tribunal de l'inquisition des mollahs l'oblige également à faire deux ans de recherches religieuses, ce qui inclut la lecture des écrits religieux absurdes des mollahs et en faire un résumé.
Soheil Arabi a entamé une grève de la faim le 24 janvier 2018, pour avoir protesté contre les coups qu’il a reçus et contre le transfert illégal de prisonniers politiques, Atena Daemi et Golrokh Iraee, de la prison d’Evine à la prison de Qarchak.
Il faisait une grève de la faim sèche quand, le 17 mars 2018, il a été violemment battu par des gardiens de prison. Il a reçu des coups sévères à la tête et on a craint des lésions cérébrales.
À la demande de sa mère et des mères de prisonniers politiques du mouvement en quête de démocratie et d'égalité, il a mis fin à sa grève de la faim après 55 jours avant le jour J de la nouvelle année perse.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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