Pages

mercredi 14 mars 2018

#IranProtestes: Iran - Manifestation des agriculteurs à Ispahan


Iran-Manifestation-agriculteurs-Ispahan
Le soulèvement en Iran - No. 111
Au dimanche matin du 11 mars, les agriculteurs à Varzaneh, qui manifestent depuis trois semaines pour avoir accès à l’eau et contre leurs conditions de vie désastreuses, se sont rassemblé sur le pont Khaju à Ispahan. Ils ont entonné : « Aujourd’hui est un jour de deuil, les vies des agriculteurs sont en danger ; les agriculteurs sont prêts à mourir, mais n’accepteront pas l’humiliation; Rohani est un menteur ; donnez-nous notre part d’eau ! »

Lors d’un autre évènement, les agriculteurs se sont rassemblés devant le gouvernorat de Benroud pour la libération des personnes arrêtées.
Samedi, une large foule à Ispahan s’est rassemblée en soutien aux agriculteurs des villes de l’est du pays devant les organisations des eaux d’Ispahan. Les manifestations des agriculteurs ont continué dans les rues de la ville et sur les ponts Khaju et Bozorgmehr. Ils ont entonné : « Aucune nation n’a vu autant d’injustice ; mort aux dirigeants ; l’accès à l’eau Zayandehroud est notre droit ; les dirigeants sont des menteurs, où est notre eau Zayandehroud ? Honte aux unités spéciales, quittez Varzaneh. »
Pendant la nuit de samedi, les agriculteurs de Varzaneh ont bloqué l’entrée de la ville avec des tracteurs et des machines agricoles. Les forces répressives ont brûlé de nombreux tracteurs qui sont les seuls biens des agriculteurs.
Mme Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne a salué les protestataires d’Ispahan, notamment les agriculteurs pauvres qui travaillent dans des conditions difficiles à l’est du pays. Elle a déclaré que la sécheresse de Zayandeh Rood, qui mettait des vies en danger, était une conséquence des politiques désastreuses et de la conduite du régime clérical pendant ces quatre dernières décennies. Tous les atouts et les ressources du pays ont soit été pillés par les dirigeants, dont Khamenei et le corps des gardiens de la révolution (Pasdaran) ou utilisés pour la répression nationale, la belligérance, le terrorisme et les projets nucléaires. Aujourd’hui, l’eau des agriculteurs d’Ispahan et les salaires en retard des ouvriers dépendent entièrement de la chute de la dictature religieuse et de l’instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 mars 2018

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire