Le régime iranien s’est occupé du mécontentement public et des troubles populaires depuis de nombreuses années. Cependant, depuis le soulèvement qui s'est propagé à travers le pays à la fin du mois de décembre 2017, le régime est clairement préoccupé par son avenir. Cela est évident à travers sa réaction à l’égard des protestations et des manifestations antigouvernementales.
Le régime a reconnu que le peuple était très mécontent de sa situation et de celle du pays. Il sait que le peuple ne reculera pas dans sa résistance et il comprend que la fin du régime est proche, mais il continue à réprimer davantage la dissidence : l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (MEK / OMPI) en Iran.
C'est le principal groupe d'opposition qui a travaillé pendant de nombreuses années pour apporter la liberté et la démocratie à l'Iran. C'est une puissante force d'opposition, surtout maintenant qu'elle bénéficie d'un large soutien dans le pays et encore plus à l'extérieur, en particulier de la part de hauts responsables jouissant d’une grande notoriété et d'anciens responsables des États-Unis et d'Europe.
En janvier, le gouvernement iranien a reconnu que le MEK avait joué un rôle important dans l'organisation des manifestations.
Le fait que le gouvernement reconnaisse le rôle du MEK dans le soulèvement est surprenant en soi, car pendant des années, le MEK a été rabaissé et considéré comme une menace. En réalité, cependant, c'est l'une des plus grandes menaces pour le régime. C'est pour cette raison que le régime a ciblé l'opposition et a effectué un grand nombre d'assassinats.
Le plus grand massacre de l'opposition s'est produit en 1988 lorsque, au cours d'un seul été, plus de 30 000 dissidents ont été exécutés.
Ayant échoué à éteindre l'opposition après le massacre, le régime a choisi de le discréditer et de s'assurer qu'il ne puisse pas influencer la politique occidentale. Même en janvier dernier, le gouvernement iranien a essayé d'interdire l'OMPI et d'amener les autres pays à l'ignorer. Par exemple, Rouhani a récemment appelé le gouvernement français réprimer le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), la coalition de parents basée dans la capitale française.
Le régime avait même réussi à faire inscrire l'OMPI sur la liste des organisations terroristes et il a fallu plusieurs années et des procédures judiciaires pour que cette étiquette soit révoquée, ce qui montre que le régime peut réussir à répandre de fausses informations.
Cependant, le plus grand coup porté au régime ces dernières semaines est la nomination du nouveau conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton.
Bolton est un partisan de la Résistance iranienne et a promis de faire tout son possible pour donner au peuple iranien les droits qui lui ont été si cruellement refusés pendant des décennies. Il a participé à un certain nombre d'événements organisés par le CNRI et il a dit l'année dernière qu'il espère célébrer la liberté en Iran d'ici 2019.
Trump a également apporté son soutien au peuple iranien. Le régime est plus seul que jamais.
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