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mardi 24 avril 2018

#IranProtests; Réaction de Maryam Radjavi au sujet de la flambée des manifestations populaires en Iran


Publié le .
« Les soulèvements simultanés dans diverses provinces témoignent de la détermination du peuple iranien à obtenir la liberté. » A l'occasion de la flambée des manifestations populaires dans plusieurs villes de provinces en Iran, Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne, a adressé le message suivant :
Chers compatriotes, valeureux jeunes manifestants,
Les grèves et protestations simultanées dans les provinces du Kurdistan, de Kermanchah et d'Azerbaïdjan occidental, les troubles pour la septième journée consécutive à Kazeroun, les protestations deux mois durant des agriculteurs à Ispahan et la révolte de nos compatriotes arabes à Ahwaz et ailleurs au Khouzistan ces dernières semaines, témoignent une fois de plus de la volonté de la société iranienne d'étendre les protestations pour renverser la tyrannie religieuse des mollahs.
Les arrestations et les assassinats, y compris des prisonniers sous la torture, n'ont eu aucun impact sur la détermination de notre peuple à se libérer. Le peuple iranien ne veut plus voir persister la pauvreté, la répression et la domination du fascisme religieux.
Depuis une semaine, le cri de justice de notre nation est repris par les protestations de la population courageuse de Kazeroun qui scande : « nous sommes des femmes et des hommes de combat » et « gare au jour où nous prendrons les armes ! » Cela rappelle le grondement des enfants téméraires de Kazeroun qui avaient rejoint les rangs des Moudjahidine du peuple dans la lutter pour la liberté. Nous commémorons les héros de cette ville qui ont été massacrés en 1988. Je salue la population de Kazeroun qui a une brillante histoire de soutien au Dr Mohammad Mossaddeq, grand leader du mouvement de libération de l'Iran, et qui compte de nombreux emprisonnés et tués dans la lutte contre le régime des mollahs.
Les cris des Kazerounis scandant « notre ennemi est ici-même », reflètent le cri de toute la nation. L'ennemi de l'Iran et de tous les Iraniens sont les mollahs au pouvoir qui occupent le pays et nous devons arracher notre patrie bien-aimée de leurs griffes.
Saluons les habitants de Kazeroun, Ispahan et Ahvaz qui ont perturbé les mascarades de la prière du vendredi des mollahs en tournant le dos à la tribune et en qualifiant ces derniers « d’ennemis ». Ils ont ainsi créé un scandale pour les mollahs au pouvoir.
Les habitants de Baneh et Piranchahr ont fermé leurs magasins et se sont mis en grève, étalant des nappes vides dans les rues et le Bazar. Ils ont ainsi envoyé un message au nom de dizaines de millions d'Iraniens appauvris et défavorisés qui sont en colère et ne supportent plus cette situation.
Des dizaines de milliers de jeunes Kurdes courageux travaillent comme porteurs pour gagner leur vie. Combien de temps cela va-t-il durer ? Ils sont même privés de mener un travail aussi difficile en raison des principaux escrocs du régime qui travaillent au QG de Khamenei, chez les pasdaran ou dans d'autres instituts gouvernementaux.
Combien de temps encore devront-ils souffrir sous des charges qui leur brisent les reins ou d’être la cible des tirs de gardiens de la révolution ? Combien de temps encore un grand nombre de personnes dans les provinces de l'Ouest devront-elles gagner leur vie en portant des charges aussi insupportables ?
Honte au régime des mollahs qui fait peser un lourd fardeau sur les épaules du peuple démuni du Kurdistan !
Tant que le régime des mollahs sera au pouvoir, les jeunes Kurdes devront travailler comme porteurs, les agriculteurs devront souffrir de la pénurie d'eau et les travailleurs de ne pas recevoir leurs salaires. Nos compatriotes kurdes, arabes et baloutches devront endurer la discrimination et la double oppression, et la nation toute entière devra souffrir de la pauvreté et de la répression.
La solution est de poursuivre le soulèvement commencé le 28 décembre 2017, jusqu'à la chute du régime des mollahs. Comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, « c'est un devoir patriotique urgent de maintenir la flamme du soulèvement en toute occasion, en tout temps et en tout lieu ».
J'appelle mes compatriotes à étendre les protestations, à se solidariser avec la population excédée des diverses provinces d’Iran et à insister sur la libération des personnes arrêtées, en particulier les centaines de nos compatriotes détenus au Khouzistan.

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