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mardi 22 mai 2018

#IranProtests; Le régime iranien massacre des dizaines de chevaux des porteurs de marchandises

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Le weekend dernier, les forces de sécurité du régime iranien ont tué et blessé plusieurs pauvres porteurs de marchandises connu sous le nom de « Koulbars » à la frontière. Ils ont également abattu 200 de leurs chevaux pour « lutter contre la contrebande ».
Dimanche 20 mai, un koulbar, identifié comme étant Ramin Sanji de la ville d’Oroumieh, a été tué et un autre a été blessé par balle au niveau de la poitrine dans la région frontalière de Targour.
Selon le rapport d’un média kurde local, samedi 19 mai, les forces de sécurité iraniennes ont fait feu sur un groupe de Koulbars dans la région de Piranshahr. Un homme a été sévèrement blessé par balle, il s’agirait d’Ali Hassanzadeh.
Selon le même rapport, les agents de sécurité ont saisi plus de 350 chevaux dans les villages de Mirabad et de Kheutgah. Les agents ont massacré 120 chevaux à Kheutgah et environ 80 chevaux à Mirabad.
Les officiers du régime ont saisi les biens des propriétaires des chevaux dans les régions d’Oshnavieh et de Piranshahr.
Les cadavres des chevaux ont été laissés à l’abandon sur le site du massacre.
Ce n’est pas la première fois que les douaniers à la frontière massacrent les chevaux des Koulbars. Selon un quotidien officiel iranien, 90 chevaux auraient été tués par des douaniers à trois intervalles différents sur une période d’un mois.
Osman Mozain, un avocat, a déclaré à la presse que les chevaux étaient utilisés pour voyager dans les régions montagneuses de la province où il n’existe aucune route. Il a déclaré : « Les agriculteurs utilisent des chevaux et des mules dans ces zones pour transporter des biens. » Mozain a affirmé que certains chevaux ont été tués alors qu’ils ne transportaient pas de biens à travers la frontière. Il a ajouté : « Les forces de sécurité ont affirmé que ces chevaux étaient utilisés pour faire passer de la contrebande. »
« Premièrement, aucun crime n’a été commis, car les chevaux et les mules étaient en train de paître dans les champs. Certains d’entre eux étaient même attachés avec des cordes et les chevaux n’étaient pas attelés avec des biens. »
Il a ajouté : « Par conséquent, nous ne pouvons pas imposer de sanction avant qu’un crime ne soit commis. Si un délit était commis, la sanction était de confisquer les biens et de mettre une amende. »
Mozain ne considère pas le massacre des chevaux et des mules dans la province comme un fait nouveau et a déclaré qu’il y a six ans, 60 mules et chevaux avaient été massacrés dans le village de Ghale Rash près de Sardasht.

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