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vendredi 1 juin 2018

#IranProtests; Les sanctions américaines visent neuf entités et responsables en Iran


sanctionsAsharq Al-Awsat - 31 mai - Le Trésor américain a mis sur liste noire vendredi six Iraniens et trois entités basées en Iran dans sa troisième mesure depuis que le président Donald Trump a annoncé le retrait de son pays de l'accord nucléaire et a promis un retour en force des sanctions.
 Les sanctions, annoncées sur le site du Trésor américain, visaient également le groupe Ansar-e Hezbollah et le Hanista Programming Group.

Ansar-e Hezbollah est un groupe politique sanctionné pour avoir soutenu le plus haut responsable politique et spirituel de l'Iran, Ali Khamenei, et a été lié à la répression violente des Iraniens, y compris dans des attaques de rue contre les manifestants.
Trois des dirigeants du groupe, dont Hamid Ostad, haut responsable de la branche de Machad.
Ostad, qui a fondé la branche de Machad d'Ansar-e Hezbollah, a été impliqué dans une attaque collective contre le consulat d'Arabie saoudite dans cette ville en 2016.
« L'Iran n'exporte pas seulement le terrorisme et l'instabilité dans le monde entier, il viole aussi régulièrement les droits de son propre peuple. Le régime iranien détourne les ressources nationales qui devraient revenir au peuple pour financer une censure massive et coûteuse et supprimer la liberté d'expression », a déclaré le secrétaire au Trésor Steven T. Mnuchin.
Abolhassan Firouzabadi et Abdolsamad Khoramabadi ont également été sanctionnés pour s'être livrés à la censure ou à d'autres activités en Iran qui interdisent, limitent ou pénalisent les citoyens iraniens.
Firouzabadi est responsable des efforts du gouvernement iranien pour bloquer les applications de médias sociaux comme Telegram et pour forcer les Iraniens à utiliser des applications gérées par l'État qui sont contrôlées par le régime.
En tant que secrétaire du Conseil suprême du cyberespace de l'Iran, Firouzabadi est à la tête du principal organe de décision politique du pays en matière d'Internet et supervise les tentatives du régime de censurer les discours et les médias.
En tant que secrétaire du Comité chargé de déterminer les cas de contenu criminel, Khoramabadi a supervisé le filtrage et le blocage du contenu politique pendant les élections. En 2017, Abdolsamad Khoramabadi a chargé la milice du Bassidj de diriger la répression contre la cyberactivité et a affirmé que le pays disposait de milliers d'observateurs pour signaler les infractions des sites et des réseaux de médias sociaux.
La prison d'Evine a également été mise sur la liste noire pour avoir agi au nom du gouvernement iranien (y compris des membres d'organisations paramilitaires) qui est responsable d'avoir ordonné de graves violations des droits humains à l'encontre des prisonniers.
Les détenus de la prison d'Evine sont soumis à des tactiques brutales infligées par les autorités pénitentiaires, y compris les agressions sexuelles, les agressions physiques et les chocs électriques.
Le ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (Vevak) et le Corps des gardiens de la révolution (pasdarans) dirigent des sections permanentes dans la prison d'Evine où ils détiennent des prisonniers politiques.
Et alors que les hauts responsables du régime minimisent régulièrement la torture et les abus qui se produisent dans la prison d'Evine, les abus envers les prisonniers, y compris les prisonniers politiques, se poursuivent une fois que les inspections bidon sur les conditions de détention ont pris fin.

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