Au moins quatre prisonniers ont été pendus le 27 juin 2018 à la prison Rajaï Chahr à Karaj, à l'ouest de Téhéran, en Iran. Les victimes ont été identifiées, il s’agit de Safa Ali Jalali, Majid Heydari, Javad Kamani, 32 ans, et Farshid Ghorbani, 38 ans.
Un autre prisonnier qui s’appelle Mehdi Alami, 33 ans, a été pendu à la prison centrale de Sari, dans le nord de l'Iran.
Le mardi 26 juin, Farhad Asghari a été exécuté à la prison centrale de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Toutes les victimes avaient été reconnues coupables de meurtre.
Le mardi 26 juin, Farhad Asghari a été exécuté à la prison centrale de Tabriz, dans le nord-ouest de l'Iran. Toutes les victimes avaient été reconnues coupables de meurtre.
Selon le dernier rapport d'Amnesty International, parmi toutes les exécutions recensées dans le monde l'année dernière, plus de 51 % d’entre elles ont été perpétrées en Iran.
Bien que deuxième derrière la Chine en termes d'exécutions, l'Iran « a effectué 84 % du nombre total des exécutions ».
Le nombre d'exécutions en Iran l'année dernière était de 507, « représentant 60 % de toutes les exécutions confirmées dans la région ». Sur les 507 personnes exécutées, « 501 étaient des hommes et six étaient des femmes. Au moins cinq délinquants juvéniles ont été exécutés et 31 exécutions ont été effectuées publiquement ».
Amnesty International estime que des centaines d'autres condamnations à mort ont peut-être été prononcées en Iran, mais n'a pas été en mesure de confirmer les chiffres. Mahmoud Amiri Moghaddam, qui dirige l'Organisation iranienne des droits de l'homme basée en Norvège, a déclaré dans une interview que « 70 à 80 % des exécutions en Iran ne sont pas publiées ».
Amnesty International a indiqué les chiffres des exécutions qui avaient eu lieu l'année dernière : meurtre (240); trafic de drogue (205) ; meurtre et viol (4) ; vol qualifié (11) ; « corruption sur terre » (2) ; viol (homme sur un viol de femme) 16 ; enlèvement et meurtre (3) ; moharebeh (motivé politiquement) (2) ; et 19 infractions qui n'ont pu être confirmées ».
Parmi les personnes exécutées, cinq ont commis des délits alors qu'ils avaient moins de 18 ans. La condamnation à mort d'un individu pour un délit commis alors qu'il était mineur constitue une violation du droit international.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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