Le changement de régime en Iran est une « possibilité réelle », selon un expert, puisque plus de 100 000 personnes sont descendues dans la rue pour protester contre le Guide Suprême et scander des slogans comme « A bas le dictateur » et « A bas le [Président Hassan] Rohani ».
Les tensions s'accumulent en Iran depuis des années et ont atteint leur paroxysme en décembre, lorsque le soulèvement a commencé, mais elles ont repris au cours des dernières semaines. Les sanctions ont favorisé l'effondrement économique en Iran, qui a été en grande partie causé par la mauvaise gestion et la corruption des mollahs. En conséquence, l'inflation élevée a fait perdre 99% de la valeur du rial iranien, ce qui n'a fait que susciter davantage de protestations de toute la société iranienne, notamment des groupes traditionnellement fidèles au régime.
Hanif Jazayeri, du Conseil national de la Résistance iranienne, a expliqué que ces manifestations sont différentes de celles de 2009, parce que les manifestants ont brisé beaucoup de tabous en appelant à la destitution du Président et du Guide Suprême.
Il a déclaré : « Les manifestations ne portent pas seulement sur des questions économiques, mais sont très rapidement devenues politiques en raison de la répression du régime à l'encontre du peuple iranien en ce qui concerne les droits des femmes, la liberté d'expression et les autres libertés fondamentales. »
Il a ajouté : « Les scansions s'adressent à l'ensemble du régime et les manifestants réclament un changement de régime. La population commence à se réveiller et à voir que la révolution est une possibilité réelle. Je pense qu'il y en aura une. »
Il a expliqué que le changement de régime est la véritable revendication du peuple iranien et que beaucoup appellent à un Iran libre fondé sur la séparation de la religion et de l'État, l'égalité des sexes et les droits humains fondamentaux, comme celui proposé par la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi.
On a aussi entendu la population scander : « La nation est contrainte à la mendicité pendant que le Guide Suprême vit comme Dieu. »
Des dizaines de vidéos qui circulent en ligne, montrent des manifestants en colère mettant le feu aux pneus et aux véhicules de police dans la ville de Gohardacht, une banlieue de Karaj.
Les forces de sécurité du Régime ont, comme d'habitude, réprimé les manifestants par la violence et les gaz lacrymogènes.
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