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lundi 27 août 2018

L'énorme appareil de cyberguerre du régime iranien ouvre la voie au terrorisme et alimente la politique de complaisance


L’appareil de cyberguerre iranien est géré par les pasdaran le ministère du Renseignement et son but est de tromper, de répandre des « fake news », de diaboliser les opposants et d'empêcher la libre circulation de l'information. Les institutions internationales de l'Internet doivent empêcher le régime d'abuser de leurs réseaux.

La Résistance iranienne salue la décision de Facebook, Twitter, Instagram et Google de fermer de nombreux comptes et pages de médias sociaux gérés par la dictature religieuse au pouvoir en Iran, et souligne la nécessité de faire face au cyber terrorisme des mollahs. Elle appelle les responsables des réseaux sociaux et les organisations d’Internet comme Wikipedia à nettoyer complètement leurs réseaux des agents du régime des mollahs qui ont utilisé la politique de complaisance de l’Occident pour infiltrer ces réseaux et abuser de leurs services. Une telle action est nécessaire pour garantir la libre circulation de l'information et la lutte contre le terrorisme d'État, dont l'épicentre est le régime islamiste en Iran.
L'énorme appareil de cyberguerre du régime est dirigé par les Gardiens de la Révolution et le ministère du Renseignement (VEVAK) qui dépensent d'énormes sommes d'argent provenant des richesses du peuple iranien et emploient des milliers de membres de pasdaran, des Basijis et des pirates informatiques qui leur sont affiliés. Leur but est d'induire en erreur, de diffuser des informations erronées, de diaboliser la Résistance iranienne et d'empêcher la libre circulation de l'information. Le pouvoir iranien cherche d'une part à alimenter la politique de complaisance pour empêcher une politique décisive contre le régime, et d'autre part à ouvrir la voie au terrorisme contre l'OMPI et la Résistance iranienne.
Les agents du VEVAK et de la Force de Qods des padaran à l'étranger sont une partie importante de cet appareil de cyberguerre pour répandre des « fake news », et ils poursuivent les objectifs du régime sous diverses couvertures, et parfois sous le couvert d'opposants au régime, en utilisant à mauvais escient l'Internet et les réseaux sociaux et en lançant des centaines de sites Web dans différentes langues.
La machine de cyberguerre des mollahs a été organisée en des ensembles distincts et agissent sous des couvertures différentes, de sorte que les empreintes digitales du régime sont moins visibles.
Les paiements pour le fonctionnement de ces réseaux sont effectués par des moyens complexes et par des intermédiaires non iraniens, ou du moins en dehors de l'Iran pour contourner les restrictions internationales. Des recherches récentes menées par des sociétés internationales de cyber sécurité ont montré que la source de tous ces comptes secrets est Téhéran.
Dans de nombreux cas, des mercenaires non iraniens du ministère du Renseignement et de la Force Qods, avec une culture complètement occidentale, abusent des rivalités politiques et électorales dans ces pays pour exécuter les instructions dictées de Téhéran.
Au cours des années précédentes, le Ministère du renseignement et les pasdaran ont bénéficié de la politique de complaisance, en particulier aux États-Unis, qui leur a permis d'exploiter largement les organismes en ligne par l'intermédiaire de leurs agents et mercenaires, parallèlement à l'expansion de leurs réseaux terroristes et d'espionnage dans les pays occidentaux.
La Résistance iranienne exhorte les Iraniens à l'intérieur du pays et à l'étranger à dénoncer, en tant que devoir patriotique, les réseaux Internet des mollahs et leurs agents qui abusent du cyberspace. Nettoyer Google, Facebook, Twitter, Instagram, Wikipedia et le cyberespace de l'infiltration du régime est une exigence de tous les Iraniens.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 août 2018

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