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lundi 27 août 2018

Mayram Radjavi exhorte le Conseil de sécurité de l'ONU à poursuivre les auteurs du massacre de 1988 et les responsables de quatre décennies de crimes en Iran

Le 30e anniversaire du 1988 massacre Iran
Le 30e anniversaire du massacre de prisonniers politiques commémoré à la conférence mondiale des associations iraniennes
« Pendant trois décennies, la communauté internationale a gardé le silence sur le massacre de prisonniers politiques en Iran. En conséquence, les mollahs ont continué en toute impunité à violer les droits de l'homme en Iran, à réprimer les manifestations populaires, à lancer des opérations terroristes et à mener ses actes de belligérance au Moyen-Orient et dans d'autres pays. Maintenant, il est temps de rompre ce silence. »

Ce sont les propos de Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, lors de la conférence marquant le 30e anniversaire du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran, qui s'est tenue simultanément dans 20 villes du monde le samedi 25 août 2018.
Maryam Radjavi a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à mener des poursuites contre les dirigeants du régime théocratique, des responsables du massacre de 1988 et de quatre décennies de crimes contre l'humanité en Iran.
Elle a réitéré que les espions et agents du régime doivent être expulsés des pays occidentaux et qu'il faut mettre fin à toutes les relations avec le régime des mollahs qui profite des ressources diplomatiques pour promouvoir le terrorisme d'État. Elle a souligné que les ambassades du régime doivent être fermées.
Mme Radjavi a ajouté : « Le temps est venu pour la communauté internationale de soutenir le peuple iranien dans son soulèvement contre le fascisme religieux au pouvoir en Iran et de reconnaître sa volonté à changer de régime. »
Les réunions parrainées par les communautés iraniennes dans 20 grandes capitales en France, enAllemagne, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Norvège, au Danemark, en Finlande, enSuisse, en Italie, en Belgique, en Autriche, en Roumanie et au Canada, étaient diffusées en multiplexe.
De nombreux dignitaires politiques, des élus, des juristes et des personnalités religieuses, ainsi que des membres et des représentants des communautés iraniennes d'Europe et du Canada ont pris la parole. Plusieurs témoins du massacre de 1988, des membres des familles des prisonniers massacrés et d'anciens prisonniers politiques ont également témoigné lors de cette conférence sur les crimes cruels du régime des mollahs.
Dans une autre partie de son intervention, Maryam Radjavi a déclaré : « La réaction du régime théocratique à la dissidence, même à l'intérieur des prisons sous son propre contrôle, est l'exécution massive. Toute protestation ou manifestation légitime est réprimée par la détention et la torture des participants. Au cours des soulèvements de décembre et janvier derniers, quelle était la requête des manifestants et qu'est-ce qu'ils ont fait de mal pour être torturés à mort ? Les corps de plusieurs d'entre eux ont été remis à leurs familles, à qui on a dit qu'ils s'étaient suicidés pendant leur détention. Le régime commet le crime et accuse les victimes d’en être les responsables. »
Mme Radjavi a demandé : « Face à un tel monstre, est-il juste de céder ou de s’insurger, de résister et de se défendre ? Où peut-on trouver un dictateur qui n'accuse pas la résistance juste et légitime du peuple au terrorisme, ou qui n'essaie pas de se débarrasser des épris de la liberté et des opposants en les accusant de violence ? En effet, quel dictateur, tyran ou despote a renoncé à ses crimes par le silence et la reddition de ses victimes ? »
« Les unités de résistance en Iran suivent les traces des hommes et des femmes qui ont dit non au régime et qui ont été massacrés en 1988. Le régime islamiste est assailli par les soulèvements qui durent depuis huit mois, par le rôle croissant de l'OMPI et des foyers de résistance dans l'organisation et la conduite des révoltes, et par les conséquences d'une économie qui s'effondre. »
Elle a ajouté : « Lorsque les récents complots terroristes du régime contre l'OMPI ont été révélés, il a été prouvé une fois de plus que le terrorisme est intrinsèque au régime théocratique. Il n'y a pratiquement aucun endroit au monde qui soit resté à l'abri du terrorisme du régime s'étendant du Moyen-Orient à l'Europe et aux États-Unis.
« Pour sortir de l'impasse, les mollahs ont cherché à cibler le rassemblement de la Résistance à Paris le 30 juin par une explosion terroriste. En mars, ils avaient essayé un autre complot terroriste contre la Résistance iranienne en Albanie. Et ces derniers jours, les activités de renseignement et de terrorismes des mollahs contre l'OMPI aux États-Unis ont été révélées avec l'arrestation de deux de leurs agents. Cette semaine encore, le cyber-terrorisme du régime théocratique a été identifié et interdit. Ce réseau sinistre qui cherche à troubler la sécurité des communications et à préparer le terrain pour des opérations terroristes doit être fermé définitivement. »
Les dignitaires politiques, les représentants des communautés iraniennes, les témoins du massacre de 1988 qui ont pris la parole à la vidéoconférence mondiale ont exhorté la communauté internationale à soutenir le soulèvement du peuple iranien en faveur du changement de régime et de la liberté, et à adopter une politique décisive contre le pouvoir iranien.
Ils ont également appelé à la condamnation les violations des droits de l'homme et du terrorisme du régime des mollahs, et à la poursuite les commanditaires et les auteurs du massacre de 1988, qui comptent actuellement parmi les plus hauts responsables du régime islamiste et qui participent directement à la répression des manifestations antigouvernementales en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 août 2018
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