Malgré son éligibilité à la libération conditionnelle pour avoir déjà purgé un tiers de sa peine, les autorités ont dit « non » au prisonnier enfermé à Evine, Reza Aghakhani, un activiste nationaliste-religieux.
Une source informée a déclaré : « Le procureur adjoint de la prison a fait référence à une objection venant de l’interrogateur comme étant la raison de la réponse négative, alors que sa femme vient tout juste de subir une transplantation rénale et que son enfant souffre d’un handicap physique.
Aghakhani a été condamné à trois ans de prison par la 15ème chambre du tribunal révolutionnaire, accusé d’avoir porté « atteinte à la sécurité nationale ». Au cours du traitement de son affaire, la section 35 de la cour suprême n’a pas approuvé les accusations. Elles ont néanmoins été confirmées plus tard par la 54ème chambre de la cour d'appel.
Aghakhani a déjà été emprisonné pendant 45 jours en mai 2013 et a passé quelques années en prison dans les années 1990 pour ses activités politiques. Aghakhani avait déjà fait une grève de la faim avec certains de ses camarades prisonniers pendant trois jours pour protester contre les violations des droits humains dans tout le pays.
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 25 septembre 2018
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