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jeudi 20 septembre 2018

La santé du peuple iranien menacée par la corruption du régime


santé en iranCSDHI - Alors que les responsables iraniens sont en train de piller et de dilapider les richesses et les ressources du pays et que le régime continue de dépenser des sommes considérables pour fomenter des guerres et la violence dans les pays voisins, la population iranienne continue de souffrir et voir leur vie plonger dans la famine et la misère.

Un aspect moins discuté de cette crise actuelle est la manière dont les institutions et les responsables corrompus du régime affectent le secteur iranien de la santé.
Les hôpitaux iraniens sont confrontés à une pénurie de matériel médical nécessaire pour traiter les infections. La pénurie est devenue si grave que le président du département du sida de l’hôpital de Khomeini à Téhéran a mis en garde contre la réutilisation du matériel. « Nous sommes confrontés à une pénurie d'équipements et de médicaments », a-t-elle déclaré dans une interview avec l'agence de presse officielle ILNA. « Notamment, nous sommes face à un problème concernant le matériel que nous utilisons pour contrôler les infections ».
La situation est devenue si grave que certains matériels, y compris les appareils utilisés en chirurgie cardiaque et le traitement des maladies cardiaques, sont réutilisés dans les opérations et les traitements. Précédemment, Maryam Ghassemi, responsable de l’Organisation des fabricants d’équipements médicaux, avait mis en garde contre le risque de pénurie de matériel médical dans les centres de santé et l’avait qualifié de menace pour le secteur de la santé du pays.
Dans le mensuel médical de l’Iran (Mohandesi-e Pezeshki), Ghassemi a mis en garde contre la menace de l’importation de produits de contrebande de mauvaise qualité et de leur entrée dans le secteur de la santé du pays.
Tout cela arrive chaque année, un budget énorme est alloué à l'achat de produits médicaux. Mais la corruption et les pots-de-vin aux plus hauts niveaux du gouvernement empêchent ces biens d’arriver jusqu’aux populations et aux bonnes institutions.
En août, lors d’un entretien avec Channel One News (Kanal-e Yek), Mohammad Hossein Ghorbani, membre de la commission parlementaire de la santé, a déclaré : « Le budget alloué aux dépenses médicales a triplé comparé à ce qu’il était, il y a 4 mois, mais il n'y a pas eu assez de contrôle pour prouver les commandes de médicaments et d'équipement.
Au sein du même programme, Channel One a décrit : « Chaque année, un peu plus de 8 milliards d’euros sont alloués à l’importation de produits médicaux et des milliards d’euros supplémentaires sont accordés aux entreprises à faible taux de change pour pouvoir importer du matériel médical.
Dans un cas de corruption découvert, Shabnam Nematzadeh, la fille de l’ancien ministre des mines et de l’industrie, Mohammad Reza Nematzadeh, du cabinet d’Hassan Rohani, a accumulé un stock de médicaments d’une valeur de 50 milliards de rials (environ 424 000 euros). Après la découverte de l'entrepôt, il a été constaté que plusieurs des médicaments avaient expiré.
En outre, selon l’agence de presse ISNA, une inspection en 2017 a révélé plus de 6 000 cas de contrebande de médicaments, de produits d’hygiène et de matériel médical. Pendant ce temps, les patients atteints de cancer et d’autres maladies graves sont confrontés à une pénurie de médicaments.
Le quotidien Hamshahri a décrit la situation en tant que telle : « Le cycle d’obtention de médicaments s’est transformé en un gâchis déroutant, confondant les producteurs, les importateurs, les distributeurs et les plus importants de tous, les consommateurs ».
Mais le porte-parole du ministère de la santé du régime iranien a déclaré sans vergogne à l’agence de presse Mehr que « la pénurie de médicaments est naturelle ».
Cette déclaration est en contradiction avec ce que les organes de presse du régime rapportent sur la situation en Iran. Dans un entretien avec le quotidien Khorasan Daily, le responsable du médicament et du matériel médical sous le contrôle de l’Université des sciences de la santé de Mashhad a averti : « L’un des nouveaux problèmes est la contrebande de produits médicaux. Les années précédentes, des marchandises ont été illégalement introduites dans le pays. Mais actuellement, les marchandises sont acheminées en contrebande à l’extérieur du pays et les médicaments ne font pas exception.

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