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jeudi 27 septembre 2018

Le régime iranien emploie de vieilles tactiques avant les sanctions américaines contre ses exportations de pétrole

Le régime iranien emploie de vieilles tactiques avant les sanctions américaines contre ses exportations de pétrole.
 Au début du mois de novembre, les sanctions américaines sur les exportations pétrolières iraniennes entreront en vigueur. Le président américain a annoncé que son gouvernement mettrait le régime Iranien sous pression économique afin de couper ses revenus qui sont utilisés pour financer le terrorisme et ses activités néfastes dans la région.

Des rapports indiquent que des dizaines de pétroliers iraniens ont éteint leur équipement de transmission de signal. Il semblerait que cela se produit depuis une semaine. Des analystes et experts affirment que l’Iran utilise une tactique pour dissimuler ses envois de pétrole brut en s’assurant que ses transpondeurs ne sont pas activés.
Si c’est le cas, il sera très difficile de traquer les données sur les exportations de pétrole iranien.
Les données de Bloomberg montrent que les signaux de dix grands pétroliers n’ont pas été reçus par les satellites des stations sur la côte ces sept derniers jours. La dernière donnée disponible sur les sept pétroliers indique que ces sept bateaux transportaient au total 13 millions de barils de pétrole brut et de condensat. Les données indiquent également que leur dernière localisation connue était dans le Golfe persique.
L’Iran peut prétexter que le temps et les conditions atmosphériques affectent les signaux des transpondeurs, mais cela est impossible étant donné la durée de cette absence qui est anormalement grande. De plus, les systèmes de traçage satellites auraient détecté les pétroliers si leur système à bord avait été allumé.
Il existe une certaine incertitude concernant la baisse des exportations de pétrole iranien. Cela dépend largement de combien de pétrole iranien l’Union européenne, la Chine et l’Inde vont acheter le mois prochain. Et ensuite de combien ils vont acheter lorsque les sanctions seront entrées en vigueur en novembre prochain.
Un autre aspect important concerne la possibilité que l’Iran continue à exporter dans l’ombre.
Des analystes pensent que les sanctions à venir feront baisser les exportations à 1 million de barils par jour (bpj). Le double de ce qui avait été estimé.
Le président américain est inflexible quant à l’accès du régime iranien à de grosses sommes d’argent pour financer et soutenir les milices dans la région. Lors de son discours à l’assemblée générale de l’ONU, Donald Trump a parlé notamment de l’Iran pendant ses 30 minutes de parole. Il a déclaré : « Les dirigeants iraniens sèment le chaos, la mort et la destruction. Ils ne respectent pas leurs voisins, leurs frontières ou leur droit souverain en tant que nation. Les dirigeants iraniens pillent les ressources du pays pour s’enrichir et pour semer le trouble au Moyen-Orient et dans le monde. »
Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a également critiqué l’UE pour s’être mis d’accord sur des mesures afin d’aider l’Iran à payer ses importations et exportations via la création d’une entité financière au sein de l’Union. Pompeo a déclaré que ces mesures étaient « non productives » et dangereuses pour la paix et la sécurité régionale et mondiale. Il a mis en garde l’UE : « En maintenant les revenus du régime, vous consolidez la position de l’Iran comme premier soutien du terrorisme dans le monde. L’Iran peut alors exporter violemment sa révolution et enrichir le régime alors que les Iraniens s’en sortent tout juste. »

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