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vendredi 14 septembre 2018

Les sanctions pétrolières impactent déjà douloureusement le régime iranien

Les sanctions pétrolières impactent déjà douloureusement le régime iranien
La production iranienne de pétrole brut a de nouveau chuté en août, en grande partie en raison de la menace des sanctions américaines sur l’industrie pétrolière qui entrera en vigueur en novembre.
L'Agence d'information sur l'énergie rapporte pour sa part que la pression sur le pétrole iranien pourrait entraîner une flambée des prix du pétrole. Créée par le Congrès des États-Unis en 1977, l'agence est un organe indépendant de la statistique au sein du ministère de l'énergie des États-Unis.

Les exportations quotidiennes de pétrole iranien sont tombées à 3,52 millions de barils par jour (b/j) en août, une chute massive de 200 000 b/j par rapport à juillet. La production pétrolière de l'Iran a chuté de 310 000 b/j depuis avril après la décision de Donald Trump de se retirer de l'accord nucléaire avec Téhéran en mai.
La première série de sanctions, qui est entrée en vigueur au début du mois d'août, visait la capacité de Téhéran à utiliser le dollar américain ainsi que son industrie d'exportation, mais la deuxième série, prévue pour entrer en vigueur en novembre, visera l'industrie pétrolière et la Banque centrale. L'administration Trump s'est engagée à ramener les exportations pétrolières iraniennes à zéro.
Hausse des coûts du pétrole
L'Agence d'information sur l'énergie a expliqué mardi que de nouvelles baisses des exportations de pétrole iranien pourraient faire monter le prix du pétrole à plus de 80 dollars le baril. Mais lorsque les sanctions seront restaurées le 4 novembre, S&P Global Platts Analytics estime que 1,44 million de b/j de pétrole brut et de condensats iraniens quitteront le marché.
Les États-Unis ont essayé de contrer les effets de cette situation sur le reste du monde en encourageant d'autres pays producteurs de pétrole à accroître leur production, ce qui s'est avéré efficace. En effet, la production de brut de l'OPEP a atteint 32,56 millions de barils par jour en août, soit une hausse de 230 000 barils par rapport à juillet. Le Secrétaire américain à l'énergie, Rick Perry, a rencontré son homologue saoudien lundi pour discuter de nouvelles augmentations de la production de pétrole de ce pays et rencontrera son homologue russe jeudi à Moscou pour la même raison.
Effet sur l'économie iranienne
Il est indéniable que les sanctions actuelles et la menace de nouvelles sanctions ont un impact majeur sur l'économie iranienne. De nombreuses entreprises et de nombreux pays ont déjà rompu, ou ont annoncé leur intention de rompre leurs liens avec Téhéran d'ici à novembre.
Il est important de souligner que l'industrie pétrolière fournit la majorité du PIB iranien, mais il est également important de se rappeler que l'argent recueilli ne va pas au peuple iranien, mais qu’il est dépensé pour la répression interne et les activités terroristes du régime des mollahs et le soutien à sa politique déstabilisatrice au Moyen Orient. Ces sanctions nuisent aux mollahs et non au peuple.

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