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vendredi 28 septembre 2018

Un garde-frontière dans le nord-est de l’Iran ouvre le feu sur un berger


berger tir par balle iranCSDHI - Comme il le faisait depuis 20 ans, Hamidreza Sepahi Layin a emmené ses brebis de la ville frontalière de Dargaz, pour aller brouter dans la province de Razavi Khorasan, le 19 septembre 2018.
Comme l'explique le frère de Hamid, Alireza, des bergers comme Hamidreza conduisent souvent leurs troupeaux vers de nouvelles plaines et pâturages montagneux dans les régions limitrophes du nord-est de l’Iran avec le Turkménistan. Ce qui s'est passé ensuite, cependant, était une rupture dans sa routine.

Ce jour-là, Layin, âgé de 32 ans et père de deux enfants, avait rassemblé son troupeau à environ 800 m du territoire turkmène lorsqu'il a aperçu Majid Amiri, le responsable du poste des gardes-frontière de Sangdivar. Layin connaissait le garde frontalier et, en revenant du côté iranien, il s’est dirigé vers lui pour le saluer. Alors qu’il se trouvait à 10 mètres de lui pour lui serrer la main, Amiri a sorti une arme et a tiré sur la jambe de Layin.
Un ami et également berger qui avait accompagné Layin ce matin-là, s’est précipité sur son âne pour emmener de toute urgence son ami blessé à la clinique du village. Alors que Layin avait prdu connaissance, perdait beaucoup de sang à cause de ses deux blessures par balle, Amiri les a empêchés de passer pendant 40 minutes, jusqu’à ce que l’ami de Layin lui dise de lui tirer dessus, ou de les laisser partir. Amiri les a laissé passer.
Les plans d’Amiri pour rendre les Turkmènes responsables d’être pris pour cible a été contrarié par une cohorte de turkmènes qui ont été témoins de l’incident de loin et l’ont signalé aux autorités avant lui. Layin a subi une opération et une plaque de métal a été fixée sur son os cassé.
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 23 septembre 2018

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