La Cour suprême a confirmé la peine de mort prononcée à l'encontre d'Arsalan Khodkam, un prisonnier emprisonné à la prison centrale d'Oroumieh, qui avait déjà été condamné à mort par la première chambre du tribunal militaire d'Oroumieh, sous le chef d'accusation de « Moharebeh » et « d'espionnage en faveur de l'un des partis d'opposition kurde ».
À cet égard, une source bien informée a déclaré au Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN) qu'Arsalan Khodkam avait déjà été membre du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran, puis était reparti en Iran après avoir obtenu l'immunité du gouvernement et avait rejoint le corps des pasdarans en 2002. Le 22 avril 2018, il a été arrêté pour espionnage pour le compte du Parti démocratique kurde à la base de Ramadan (n ° 18) et interrogé pendant 36 jours.
La source a ajouté que le dossier de ce prisonnier avait été transféré à la 32ème division du parquet du procureur général d’Oroumieh à l’issue des interrogatoires, avant d’être transmis à la 1ère chambre du tribunal militaire d’Oroumieh pour qu’il rende sa décision.
Selon la source, le procès d'Arsalan Khodkam a eu lieu le 14 juillet 2018 devant la première branche du tribunal militaire d'Oroumieh, sans droit à avoir un avocat. Il a été condamné à mort pour meurtre et espionnage pour le compte Parti démocratique du Kurdistan iranien, le jour même.
Selon la source, ce prisonnier politique a contesté le verdict et son dossier a été renvoyé devant la 32ème chambre de la cour suprême pour vérificatio, mais le verdict a été approuvé à l'unanimité le 17 septembre 2018. Au cours de cette période, il a d'abord été transféré au quartier militaire de la prison centrale d’Oroumieh, mais il a ensuite été transféré dans les quartiers 3-4 de cette prison à la suite d’un conflit avec plusieurs autres prisonniers. Il a été emmené, il y a quelques jours, dans la section 12 des prisonniers politiques de la prison d'Oroumieh.
Il est à noter qu'Arsalan Khodkam (âgé de 52 ans, marié et originaire de Mahabad) a été membre du Parti démocratique du Kurdistan iranien pendant plusieurs années dans les années 90, mais il a ensuite rejoint les pasdarans à son retour à Mahabad en 2002.
Source : Réseau des droits humains au Kurdistan - 2 octobre 2018
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