Six Iraniens de la minorité arabe d'Iran, arrêtés au cours des manifestations de janvier ont été condamnés à un an de prison et 74 coups de fouet pour avoir "perturbé l'ordre public en participant à un rassemblement illégal". Les peines prononcées par les prévenus permettent que la détention déjà purgée soit prise en compte dans le calcul des peines.
L'avocat et militant des droits civiques Mohammad Najafi a déclaré que, sauf nouvelles infractions, un seul des accusés purgera effectivement sa peine. "L'un des[accusés], l'épicier Hossein Agha Alidadi, n'a pas fait appel de sa sentence initiale d'un an de prison et de 74 coups de fouet, et cette sentence a été finalisée. Il avait également été accusé d'espionnage mais a été lavé de cette accusation.
En juillet de cette année, 11 personnes détenues dans la prison de Shazand dans le cadre des manifestations de janvier, dont Mohammad Najafi, ont été jugés et condamnés à des peines d'emprisonnement et de fouet.
Huit mille personnes ont été arrêtées et interrogées à travers l'Iran dans le cadre des manifestations nationales de janvier 2018. Ces protestations économiques ont entraîné des heurts avec les forces de police et la mort de dizaines de personnes.
(Source : Militants des droits humains en Iran - 16 oct. 2018)
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