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mardi 23 octobre 2018

Imposture éhontée des agents du régime iranien en Albanie et d’une chaine anglaise

 Imposture éhontée des agents du régime iranien en Albanie et d’une chaine anglaise
La Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du Conseil national de la Résistance iranienne avait révélé dans ses communiqués du 16 août, du 2 septembre et du 19 septembre 2018, que la campagne de calomnies des agents du régime des mollahs autour de la résidence des Moudjahidine du Peuple en Albanie, sous le couvert des journalistes britanniques de Channel 4 et d’Al-Jazeera anglais, était une intrigue entièrement orchestrée par les services iraniens.

Le 16 septembre, le ministre des Affaires étrangères du régime, Javad Zarif, une heure après la campagne de diffamation d'Al-Jazzera, a exhorté le PDG de Twitter, qu’au lieu de fermer les comptes du régime, il devait fermer les comptes Twitter de l’OMPI à Tirana qui exigent le « changement de régime en Iran ».
Un mois après la demande de Zarif, Twitter a publié le 17 octobre un million et cent mille tweets de la dictature religieuse, dont les comptes ont été fermés pour « abus coordonnés ». Selon le Washington Post, « des titulaires de comptes Twitter en provenance d'Iran se sont fait passer pour des journalistes étrangers et des citoyens américains inquiets, dans le but de diffuser des messages politiques sur les réseaux sociaux ».
Les Moudjahidine du Peuple, dans des lettres datées du 10 août et du 13 août à Channel 4 et dans une lettre datée du 22 août 2018 à Al-Jazeera English, ont exposé les scénarii calomnieux dictés au réseau de journalistes amis des mollahs, avec des détails, des documents et les noms des agents utilisés dans ces programmes.
Par ailleurs, l'ancien ministre du Renseignement, Ali Fallahian, a admis dans une interview télévisée le 9 juillet 2017 : « Le ministère du Renseignement a besoin d'une couverture pour recueillir des informations, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Nous n'envoyons pas un agent de Renseignement en Allemagne ou aux États-Unis pour qu’il affirme ‘je suis du ministère du Renseignement’. Une couverture en tant qu’homme d'affaires ou en tant que journaliste est nécessaire. »
Les Moudjahidine du Peuple dans des lettres datées des 10 et 13 août à Channel 4 et dans une lettre du 22 août 2018 à la chaîne Al-Jazeera English, ont fourni les détails sur la campagne calomnieuse du « réseau des journalistes amis du régime des mollahs », ainsi que les documents et noms des agents utilisés dans ces programmes.
Un document falsifié
Dans un reportage truffé de mensonges, le 6 septembre 2018, la chaîne britannique Channel 4 a cité un document falsifié de la police albanaise sur les Moudjahidine du Peuple. Le reportage affirme : « En Irak, d’anciens membres de l'organisation ont été tués (par cette dernière) ... Et il y a un doute raisonnable sur le fait que la situation en Albanie soit similaire à celle de l'Irak. ». Le journaliste de Channel 4 affirme en outre : « les responsables albanais de la sécurité sont préoccupés par le fait que l'OMPI soit en train de construire un Etat dans l’Etat (albanais). Selon Ylli Zyla, ancienne directreure de l'Agence albanaise du Renseignement (2008-2012), il s'agit d'une organisation dotée de lois très strictes et toute personne qui enfreint leur code pénal peut être tuée par d'autres membres du groupe. »
Ylli Zyla est un colonel évincé pour contrebande. Il collabore avec un certain Vincent Trist. Ce dernier, un citoyen albanais, s'est d'abord présenté en tant que citoyen britannique faisait partie de l'équipe britannique de Channel 4 qui a visité et filmé en secret la résidence de l'OMPI en Albanie le 10 août 2018. Le lendemain, ses photos sont apparues sur la page Facebook de Massoud Khodabandeh, un agent notoire des services iraniens qui dirige le site Iran Interlink à Londres. L'ambassade du régime des mollahs à Tirana a envoyé plusieurs fois Vincent Trist en Iran en tant que journaliste.
Préparer le terrain au terrorisme iranien
Mais il convient de souligner que le but de la campagne de diabolisation de Channel 4 et d'autres intrigues du régime islamiste du même genre, est avant tout de blanchir et justifier l’opération terroriste du régime contre l’OMPI en mars dernier en Albanie à l’occasion des célébrations du Nouvel an iranien. Cet acte terroriste déjoué a été révélé et dénoncée par le Premier ministre albanais. En marge de cet attentat terroriste de grande ampleur, deux agents du régime en Albanie ont été arrêtés et expulsés. « Ils prenaient des photos au moment de leur arrestation et ont déclaré à la police anti-terroriste et aux responsables qu'ils étaient des journalistes... » (Reportage de la chaine publique albanaise (Report-TV), le 22 mars 2018).
Le document truqué attribué à la police albanaise cherche à justifier l’attentat terroriste manqué et à préparer le terrain à de future actes terroristes. Des scénarii similaires à celui-ci et l’imputation de la torture et de l'assassinat de leurs membres aux Moudjahidine eux-mêmes, s’inscrivent dans une longue histoire de machinations des mollahs en Iran et en Irak contre l’OMPI et ne surprennent personne. Par exemple, Ghaidan, le commandant criminel des forces terrestres irakien à la solde des mollahs, avait affirmé que 33 des 36 martyrs de l'attaque du camp d’Achraf le 11 avril 2011 « ont été tués de dos par les Moudjahidine eux-mêmes ! » Le document falsifié attribué à la police albanaise est de la même nature.
Le document a été publié pour la première fois le 25 mars 2018 sur la chaîne de télévision albanaise Fax Web TV en trois pages, sans en-tête. A l'époque, en réponse à l'OMPI, les autorités albanaises ont nié l'implication du gouvernement et de la police dans la rédaction d'un tel rapport et ont déclaré qu'il était nécessaire d'enquêter pour savoir qui était derrière cette machination, parce que ni la police, ni l'armée et ni le gouvernement albanais ne partagent pas son contenu. De plus, s'il s'agissait d'un rapport de police, il aurait dû d'abord être reçu par les autorités compétentes. La publication du ce document a suscité beaucoup d'interrogations chez ces derniers quant à son origine.
Document attribué à la police albanaise sur Fax Web - 25 mars 2018
Mais ce que la chaîne britannique Channel 4 a montré, c'est le même rapport, mais avec un entête de lettre de la police qui a été ajouté.

Document présenté par la chaîne britannique Channel 4 – 6 septembre 2018
Suite à une analyse minutieuse, il s'est avéré que l'entête du document a également été falsifié :
En ce qui concerne le contenu du document, un officier de police a déclaré que les rapports de police n'ont jamais utilisé des termes tels que « marxiste islamique » et qu'il s'agissait donc d'une manipulation pour tromper l'opinion publique au sujet de l’OMPI. Car les mensonges qui y figurent ne sont pas la position du gouvernement et de la police albanaise. 
De plus, l'entête ne correspond pas conforme au texte du document. L'entête est lié à un autre document qui a été collé sur les pages et indique qu'il s'agit d'un faux. Par le passé, des bandes criminelles et la mafia auraient procédé à des falsifications similaires en Albanie.
Des avocats albanais spécialisés dans les procédures policières ont confirmé que, sur la base de tous les éléments de preuve disponibles, le document est totalement en désaccord avec les rapports standards de la police albanaise et qu’il est faux.
Les agents des mollahs cités dans le rapport
Un autre point qu’il convient de souligner est que la Résistance iranienne avait déjà divulgué les identités des agents qui sont les seules sources mentionnées dans le document (voir le communiqué du secrétariat du CNRI - 13 février 2018). Les agents en questions sont :
Ehsan Bidi (dans le rapport nommé Hasan Bidi) :
Le 19 avril 2012, il s'est rendu aux forces irakiennes au Camp Liberty et est allé à l'hôtel Mohajer à Bagdad, contrôlé par le ministère iranien du Renseignement et par la Force terroriste Qods. Il a ensuite été transféré en Turquie, puis en Roumanie et en Albanie. Le passeport iranien de cet agent (N° 16359072) a été délivré le 27 janvier 2013. Cela montre clairement que le statu d'asile politique n'est pas pertinent pour cette personne, et la Résistance iranienne l'a signalé à plusieurs reprises au HCR.
Manouchehr ABDI est un autre agent cité comme source par le rapport tronqué :
En août 2004, il a quitté l'Iran pour se rendre au camp d’Achraf, en Irak, et l’OMPI lui a accordé refuge uniquement pour des raisons humanitaires. Sa demande écrite à cet effet, datée du 19 août 2004, ainsi que son ordonnance d’expulsion, datée du 24 mai 2017, ont précédemment été publiées.
Saadollah Seyfi, le troisième individu cité dans le rapport, travaille actuellement pour le compte des services iraniens du Renseignement à Kermanshah (Ouest de l’Iran).
Depuis l’Albanie, cet individu était en contact avec les agents des services iraniens à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Son arrêté d'expulsion du 10 novembre 2017 a été publié précédemment.
Bahman Azami est la quatrième source des mensonges du rapport:
-  Adel Azami a été briefé par Anne Singleton, agent notoire du régime iranien qui s’est rendu en Albanie en novembre 2017.
Pour sa part, Bahman Azami a été illégalement sorti d'Albanie par les services secrets iranien en récompense de ses efforts dans la campagne de calomnie contre les Moudjahidine du Peuple.
On peut voir sur cette photo les agents Manouchehr Abdi, Adel Azami, Saadollah Seyfi, Anne Singleton et Bahman Azami.
Les agents Anne Singleton et Ehsan Bidi.
La Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du CNRI a révélé dans son communiqué du 26 janvier 2018, que le ministère iranien du Renseignement avait envoyé Mostafa Roodaki, un diplomate-terroriste, en Albanie en tant que premier secrétaire de l'ambassade du régime. Son but étant d’instrumentaliser ces individus dans la campagne de diabolisation et de complots terroristes contre l'OMPI en les rémunérant grassement. Pendant le transfert des Moudjahidine du Peuple en Albanie, Gholam Hossein Mohammadnia, un autre vétéran du Renseignement des mollahs, a été affecté à l'ambassade du régime en Albanie.
Le complot visant à provoquer une explosion au Grand rassemblement des Iraniens à Villepinte, Paris Nord, le 30 juin 2018, a confirmé que les diplomates du régime islamiste sont en réalité des assassins de la Gestapo des mollahs fortement impliqués dans les actes terroristes contre la Résistance iranienne. Alors que le diplomate iranien Assadollah Assadi était extradé récemment d'Allemagne vers la Belgique pour avoir fourni les explosifs qui ont servi dans l’attentat raté de Villepinte, le gouvernement français informait que l’ordre pour l’acte terroriste avait été livré par le ministère iranien du Renseignement (VEVAK).
A la lumière de ces faits, il est admis de s’attendre à ce que les agents du régime iranien en Albanie soient jugés ou du moins expulsés de ce pays.
Commission pour la sécurité et la lutte anti-terroriste du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 octobre 2018

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