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mardi 16 octobre 2018

Iran : Les étudiants de l’Université de Téhéran se rassemblent lors du discours de Rohani


eudiants grève enseignants grève discours Rohani iranCSDHI - Le président du régime iranien Hassan Rohani a prononcé un discours, dimanche dernier, à l'université de Téhéran, en Iran, alors que les étudiants se rassemblaient sur le campus et qu’ils chantaient qu’ils étaient prêts à mourir, mais n'accepteront jamais de vivre dans la honte.

Les étudiants protestataires ont été vus en train de protester près du bâtiment où Rohani prononçait ses commentaires. « Prix élevés, chômage, Rohani doit apporter des réponses ».
Gravement préoccupé par le fait que des étudiants de l'université de Téhéran profitent de cette occasion pour organiser des manifestations contre le régime, les autorités iraniennes avaient déjà pris des dispositions pour empêcher les étudiants d'entrer dans les salles de conférence.
Lorsque Rohani se trouvait dans la salle de conférence de l’Université de Téhéran, une étudiante a été vue en train de crier : « Pourquoi n’avez-vous pas donné la permission aux étudiants d’entrer dans la salle ? »
La situation peut être qualifiée de très tendue en Iran.
Dimanche, des enseignants de plus de 50 villes du pays ont lancé une grève nationale pour protester contre la conjoncture économique et la qualité de la vie qui sont misérables. Les enseignants qui manifestent exigent également la libération de leurs collègues emprisonnés. Les étudiants de différentes villes manifestent leur soutien à l’égard de leurs enseignants qui manifestent.
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Des enseignants de dizaines de villes d'Iran ont entamé dimanche une grève nationale pour protester contre les mauvaises conditions de vie, les problèmes liés à leur emploi et les lourdes mesures de sécurité imposées dans leurs écoles.
Les enseignants dans les villes de Paveh, Islamabad-e Gharb, Yazd, Kermanshah, Chiraz, Marivan, Mashhad, Ilam, Gonabad, Torbat-e Heydariyeh, Amri, Garme, Lamerd, Sanandaj, Saqqez, Téhéran, Sarvabad et un certain nombre d'autres villes et villages seraient en grève.
Des étudiants de différentes villes ont annoncé qu'ils soutiendraient leurs enseignants dans le cadre de cette initiative.
Les femmes progressistes de Téhéran se joignent à la grève des enseignants.
D'autres villes incluent également Mahabad, Khorramabad, Firouzazbad, Zarrin Shahr, Bojnourd, Javanrud, Sari, Karaj, Ivan-e Gharb et autres.
Les enseignants qui manifestent appellent également à la libération de leurs collègues emprisonnés.
Depuis que des manifestations antigouvernementales ont éclaté partout en Iran en décembre, les grèves sont devenues un moyen populaire pour les citoyens de différents horizons et de différentes classes sociales de protester contre la corruption et l'inefficacité du régime iranien.
C'est la deuxième fois que des enseignants iraniens se mettent en grève. Plus tôt cette année, des enseignants de tout le pays sont descendus dans les rues pour protester contre la discrimination, l'emprisonnement de militants politiques et les difficultés économiques. Cette série de grèves des enseignants se déroule parallèlement à la grève générale des chauffeurs routiers dans tout le pays, qui dure depuis plus de trois semaines et s’est étendue à plus de 300 villes à travers le pays. La semaine dernière, une grève séparée des marchands et des commerçants a touché des dizaines de villes.

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