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mardi 13 novembre 2018

Iran : L'amputation de la main soulève le spectre des punitions cruelles et irrégulières


amputation main iranMorteza Esmaeilian, âgée de 37 ans, père de deux enfants et originaire d’Oroumieh, a été arrêté en 2013 pour plusieurs accusations de vol avec effraction. En 2015, la division 112 du tribunal général d'Oroumieh l'a condamné à 15 ans de prison et à l'amputation des doigts de sa main droite.
La Cour suprême a rejeté son appel et confirmé la peine telle qu'elle avait été énoncée à l'automne 2016. Il a demandé un nouveau procès en dernier recours, mais le pouvoir judiciaire l'a rejeté, en été, l'année suivante.

Un agent de l'unité d'exécution des peines a informé Esmaeili, la semaine dernière, que son amputation était imminente.
HRANA a rapporté qu’un prisonnier d’Oroumieh faisait face à une peine similaire : la première chambre du tribunal pénal pour mineurs a ordonné l’amputation de quatre doigts de la main droite de Kasra Karami, qui devrait être exécutée prochainement.
L’amputation relève des peines sanctionnées par l’article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Source : HRANA, le 4 novembre 2018

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