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dimanche 23 décembre 2018

Bilan RSF 2018 : Des journalistes tués, détenus, otages et disparus dans le monde


bilan RSF contre journalistes tués otage disparus iranCSDHI - Dans le monde entier, 348 journalistes ont été arrêtés, pour avoir fourni des informations et des renseignements au début de décembre 2018. Cela représente une hausse de 7 % par rapport à la même date l'an dernier, alors que 326 journalistes avaient été arrêtés.

Le nombre de journalistes professionnels détenus est tombé de 202 à 179, mais le nombre de journalistes non professionnels a fortement augmenté de 40 %, passant de 107 à 150. Après avoir réprimé les médias traditionnels, des pays tels que la Chine, l'Égypte, l'Iran et l'Arabie saoudite, améliorent leur appareil répressif de diverses manières, notamment en adoptant des « cyber-lois » qui facilitent la tâche des personnes qui leur facilitent le ciblage de ces reportages en ligne.
En Iran, plus des deux tiers des journalistes détenus sont des journalistes non professionnels, victimes de la détermination du régime à réprimer les informations et nouvelles rapportées de manière indépendante. Opérant sur les réseaux sociaux, les journalistes non professionnels sont désormais au cœur de la lutte pour la liberté d'information et le changement politique en Iran, mais ils sont la cible des pasdarans. Les minorités religieuses qui osent faire circuler des informations les concernant sont également l’une des cibles prioritaires du régime.
Douze journalistes ont été arrêtés en une nuit, le 19 février. Ils ont tous travaillé pour le même site d'informations, Majzooban Noor, la seule source d'informations indépendantes sur les derviches Gonabadi, une communauté religieuse soufie persécutée en Iran. Certains d’entre eux ont disparu au sein du système pénitentiaire iranien et il n’existe aucune information sur eux. 

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