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jeudi 27 décembre 2018

Iran : Un prisonnier iranien, mineur au moment de son arrestation, a entamé une grève de la faim en Iran pour interpeller les autorités


mohammad reza haddadi grve faim iran Mohammad Reza Haddadi, un condamné à mort en Iran, a entamé une grève de la faim, le 22 novembre, en signe de protestation car les autorités refusent de s’occuper de son dossier.
Le jeune homme souffre de problèmes rénaux et digestifs et a subi une chirurgie cardiaque. La grève de la faim a aggravé son état physique et l’a considérablement affaibli physiquement.

Son père a déclaré que Haddadi avait été dupé par ses co-accusés, âgés de plus de 18 ans au moment des faits.
« Mohammad Reza n'a pas commis de meurtre ; il a été dupé par ses deux coaccusés. Ils lui ont dit que s’il revendiquait la responsabilité du meurtre, ils donneraient de l’argent à sa famille ».
Le père de Haddadi a demandé à plusieurs reprises à toutes les organisations internationales et de défense des droits humains d’examiner son affaire et de défendre son fils innocent.
Mohammad Reza Haddadi a été arrêté en octobre 2003 pour le meurtre d'un chauffeur de taxi. Trois complices, tous âgés de plus de 18 ans à l’époque, ont été reconnus coupables d’enlèvement, de complicité de meurtre et de dissimulation du corps de la victime, et ont été condamnés à des peines de prison allant de 15 ans à la peine capitale.
Sur la base de ses aveux, Haddadi a été condamné à mort en 2004, à l'âge de 15 ans, en plus d'une peine de prison de 15 ans.
Cependant, dans une lettre qu'il a envoyée au juge onze jours après son arrestation, Haddadi a déclaré qu'il avait avoué parce que les coaccusés lui avaient promis de l'argent et il a insisté pour qu'il ne soit pas déclaré coupable de meurtre en raison de son âge.
L'exécution de Haddadi a été programmée et annulée à six reprises - la dernière fois en raison d'une indignation mondiale. Il a maintenant passé 14 ans - une grande partie de sa jeunesse - dans une atmosphère anxiogène atroce et traumatisante, constamment, causée par son exécution imminente.
Source : Les droits de l’homme en Iran

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