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dimanche 23 décembre 2018

Poursuite des meurtres systématiques de commerçants frontaliers par les gardes-frontières iraniens


exécutions koulbars iranUn groupe de koulbars a été pris pour cible par les gardes-frontières iraniens sans préavis à Hange Jale de Baneh, le vendredi 14 décembre, entraînant la mort d'un koulbar et les blessures d’un autre.
Le Réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) a été informé que les gardes-frontières de Baneh avaient ouvert le feu, sans préavis, sur une caravane des Koulbars dans la région frontalière de Hange Jale à Baneh, le 14 décembre, entraînant la mort d’un koulbar âgé de 45 ans, Rahman Ketabi et blessant un autre, âgé de 20 ans, Mohammad Maroufi.

Selon les informations communiquées au KHRN, lors d’une visite aux gardes-frontières de Baneh, le commandant des gardes-frontières iraniens a personnellement ordonné aux gardes-frontières de Baneh de prendre pour cible tous les voyageurs illégaux franchissant la frontière. Les médias affiliés aux pasdarans (IRGC) ont qualifié la déclaration de ce commandant d' « Ultimatum des gardes-frontières aux voyageurs illégaux franchissant la frontière ».
La semaine dernière, le KHRN a diffusé une vidéo sur la dernière déclaration de son commandant, Sardar Qasem Rezaie, qui a défendu l'assassinat de koulbars perpétrés par les gardes-frontières tout en déclarant que les personnes qui franchissent illégalement la frontière seront abattues par des gardes-frontières.
Sardar Qasem Rezaie a qualifié les koulbars de « contrebandiers » tout en affirmant que la « contrebande » de marchandises n'est pas un travail et que quiconque franchit illégalement la frontière franchit la « ligne rouge » des gardes-frontières. En d'autres termes, Qasem Rezaie estime que les gardes-frontières se conforment simplement à la réglementation et soutient leur action.
Deux koulbars, Ghader Bahrami, âgé de 41 ans et père de quatre enfants, et Heydar Faraji, âgé de 22 ans, célibataire et originaire du village de Vazmaleh à Baneh, ont tous deux été tués par les tirs des gardes-frontières iraniens l'année dernière, le 13 août, alors qu’ils transportaint des marchandises et traversaient simplement la frontière. Après la mort de ces deux koulbars, plusieurs villes du Kurdistan ont été témoins de manifestations de rue pendant quelques jours.
Source : Le Réseau kurde des droits de l'homme - 15 décembre 2018

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