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lundi 28 janvier 2019

Iran : Confessions officielles sur la répression et actes de terreur du régime


 Un débat entre d’anciens responsables iraniens appartenant à des factions rivales révèle des réalités accablantes concernant les actes de répression et de terreur commis par le régime des mollahs en Iran.
Dans un débat public diffusé par la télévision officielle iranienne, Mostafa Tajzadeh, ancien adjoint politique du ministre de l'intérieur sous la présidence de Mohammad Khatami, et l'ancien député Alierza Zakani, a évoqué différents sujets liés à l'État et à l'histoire du régime iranien.

Au cours du débat, Tazjadeh, qui est lié au prétendu camp dit des « réformistes », a contesté Zakani, un « principaliste » renommé, la faction proche du Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, sur deux questions qui hantent le régime depuis des décennies.
« En ce qui concerne les meurtres en chaîne, M. Zakani, quel nom doit être révélé ? Qui s’est opposé à ce que la question reste silencieuse et à la résoudre d'une autre manière ? Ils ont suggéré à M. Khatami de mettre en place un programme similaire à celui de Mashhad, trouver deux membres de l'OMPI et dire qu'ils l'avaient fait. Ils voulaient obtenir des aveux à leur façon et nous les exécuterions », a déclaré Tajzadeh.
Les rares commentaires ont porté sur deux questions litigieuses qui ont été la source de débats animés entre les responsables du régime pendant des décennies. Le premier, les meurtres en chaîne, était une série d’assassinats commis par des membres du gouvernement contre des dizaines d’intellectuels iraniens dans les années 1990. Lorsque les meurtres ont été révélés, le Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a nié toute implication de son régime et l'a déclaré que les responsables étaient des « ennemis étrangers ».
Le deuxième événement auquel Tazdeh fait référence est le bombardement du sanctuaire de l'Imam Reza à Mashhad en 1994. L'Imam Reza, l'un des descendants du prophète Mahomet, fait partie des 12 dirigeants historiques des musulmans chiites. Après le bombardement, le régime iranien a procédé à plusieurs arrestations et a diffusé des aveux forcés émanant de personnes prétendant être associées à l'OMPI (MEK) et ayant exécuté l'attentat à la bombe sur l'ordre de ses dirigeants. Comme le dit clairement Tajzadeh dans ses remarques, le processus entier a été organisé et élaboré par le régime.
Les remarques de Tajzadeh révèlent une tendance récurrente dans la tactique du régime iranien : commettre des crimes et accuser l’OMPI (MEK) afin de diffamer la principale opposition.
Ces dernières années, les responsables du régime iranien ont exprimé de nombreuses remarques similaires, affirmant que le MEK avait lancé des attaques de missiles sur leurs propres bases et effectué des attentats à la bombe lors de leurs propres conférences. Le fondateur du régime des mollahs, Ruhollah Khomeiny, a même affirmé que l’OMPI avait incendié les champs et les cultures de fermiers iraniens. Ces affirmations et leur absurdité ne font qu'indiquer les véritables craintes du régime iranien et leur réelle opposition.

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