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lundi 25 février 2019

Iran : Des prisonniers politiques dans des conditions de détention alarmantes


farahi shandiz maji assadi iranIl y a deux semaines, les autorités du régime iranien ont transféré le prisonnier politique Mehdi Farahi Shandiz en isolement à la prison centrale de Karaj.
Depuis lors, Farahi Shandiz a été privé d'appels et de visites de sa famille. On ne sait plus ce qu'il en est, ce qui a suscité des inquiétudes concernant ses conditions de détention et sa santé.

Farahi Shandiz est militant et diplômé en génie électrique de l’université industrielle d’Ispahan. Il est maintenant dans sa 8ème année de prison. Farahi Shandiz a été arrêté pour la première fois en 2010 sous de fausses accusations de sécurité nationale et pour avoir insulté Ali Khamenei, le Guide suprême du régime iranien. Sa peine de prison fut ensuite prolongée de 3 à 12 ans sous diverses vagues excuses. Au cours de son incarcération, Farahi Shandiz a enduré différentes tortures physiques et mentales. Il a également été privé, régulièrement, de soins médicaux.
Farahi Shandiz ne communique plus du tout avec sa famille depuis le 10 février.
Le 11 février, jour du 40ème anniversaire de la Révolution de 1979, Farahi Shandiz avait scandé des slogans « À bas le dictateur » et « À bas Khamenei » pour protester contre 40 ans de torture et d'exécutions sous le règne tyrannique des mollahs.
Après la manifestation de Farahi Shandiz, des gardiens de prison l’ont attaqué dans sa cellule et l’ont violemment transféré en isolement tout en le frappant.
Pendant ce temps, Maji Assadi, un autre prisonnier politique iranien dans la prison de Gohardasht, est maintenant dans la troisième année de prison. Assadi, étudiant à l'université, souffre de différentes maladies et a besoin de soins médicaux, mais les autorités du régime lui refusent les besoins les plus élémentaires et elles se sont opposées, à plusieurs reprises, à son transfert à l'hôpital.
Assadi souffre de douleurs inflammatoires dans la colonne vertébrale résultant d'une autre période d'incarcération prolongée. Au cours des deux dernières années, sous la torture de la part des responsables du régime, Assadi a eu des ulcères et des complications digestives. Mais les autorités du régime continuent de le torturer en le privant de soins médicaux.

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