CSDHI - Le Conseil de coordination des syndicats d'enseignants iraniens a annoncé l'arrestation de plusieurs enseignants, lors des manifestations qui se sont déroulées dans tout le pays le jeudi 2 mai.
L'union a rapporté sur sa chaîne, sur l'application de messagerie Telegram, que Rasoul Badaghi, Mohammad Fallahi et Mojtaba Ghoreishian ont été arrêtés par les forces de sécurité officielles.
À la suite d’un appel lancé, jeudi par le corps enseignant, à l’occasion de la Journée des enseignants, des professeurs de dizaines de villes iraniennes sont descendus dans la rue pour protester contre les mauvaises conditions de vie et la montée en flèche des prix des denrées de première nécessité.
Ils ont formé des rassemblements devant les bureaux locaux de l'Education dans leurs villes.
La manifestation a eu lieu un jour après le rassemblement du 1er mai, au cours duquel au moins 35 personnes ont été arrêtées à l’extérieur du parlement iranien.
Le syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de sa banlieue, un syndicat indépendant, a publié une déclaration sur sa chaîne Telegram, accusant également des agents iraniens de la sécurité d'avoir dispersé violemment la manifestation et arrêté l'un de ses membres éminents, Reza Shahabi.
Le groupe londonien des droits humains, Amnesty International, a dénoncé la répression exercée par l’Iran à l’encontre des manifestants du 1er mai, accusant le régime de faire preuve d’un « total mépris » pour les travailleurs et les droits des travailleurs.
Dans une déclaration de mercredi, Amnesty a appelé les autorités iraniennes à libérer toute personne détenue uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion en célébrant la Journée internationale des travailleurs, ainsi que toute autre personne précédemment détenue pour avoir défendu les droits des travailleurs.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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