Ces derniers jours, plusieurs enseignants iraniens ont été arrêtés. Des militants ont exprimé leurs préoccupations concernant leurs conditions de détention.
Le 2 mai, des enseignants iraniens se sont rassemblés devant les rectorats de plusieurs villes pour protester contre la politique du pouvoir. Dans le calendrier officiel iranien, le 2 mai est la Journée nationale des enseignants.
Selon des sources militantes, un nombre non identifié d'enseignants ont été arrêtés lors de ces manifestations. Parmi eux figuraient le président du syndicat des enseignants de Téhéran et d’autres membres importants.
Tout en brandissant des pancartes, les enseignants ont fait les revendications suivantes : augmentation des salaires et amélioration des conditions de vie des actifs et des retraités, une couverture maladie adéquate, la fin de la privatisation et de la marchandisation de l'éducation, une éducation gratuite et de qualité pour tous, la liberté d'association et et le droit de former et d'adhérer à des syndicats indépendants.
Quelques enseignants ont été relâchés depuis le 2 mai, mais certains sont toujours en prison et nul ne sait ce qu'ils deviennent.
Avant ces arrestations, plusieurs autres enseignants avaient aussi été arrêtés. Parmi eux figurent Mùe Haleh Safarzadeh, arrêtée pour avoir manifesté lors du 1er Mai, et quatre autres enseignants ayant participé à des groupes de secours indépendants aux sinistrés des récentes inondations en Iran.
Les militants précisent que nul ne dispose d'information sur les conditions de détention de ces enseignants récemment arrêtés en Iran.
Au cours des 24 derniers mois, les enseignants ont organisé trois grèves nationales. Mais dans la déclaration finale de la Journée des enseignants, le 2 mai, ils ont écrit qu’ « aucun progrès n’a été fait pour améliorer la vie quotidienne des enseignants iraniens ».
Source : Radio Zamaneh - 7 mai 2019
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