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samedi 25 mai 2019

La lettre du conseiller juridique de l'OMPI au rédacteur en chef du journal norvégien DN

 La lettre du conseiller juridique de l'OMPI au rédacteur en chef du journal norvégien DN
1er avril 2019
M. Amund Djuve, Rédacteur en chef de Dagens Næringsliv
Cher Monsieur Djuve
En tant que conseiller juridique de l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI) en Albanie, je vous écris pour attirer votre attention sur une question préoccupante.
Le 27 mars 2019, un sinistre agent du ministère iranien du Renseignement (VEVAK) et de l'ambassade du régime iranien en Albanie, Gjergji Thanasi, ainsi qu'un journaliste dont nous avons appris ultérieurement qu'il s'appelait Eskil Engdal du journal Dagens Naeringsliv, ont arrivés devant le complexe résidentiel des réfugiés iraniens, membres de l’OMPI à Manez dans la province de Durres en Albanie.

Les deux hommes sont arrivés à l'improviste à la porte d'entrée et ont commencé à prendre des photos de l'enceinte au mépris des panneaux indiquant qu'il était interdit de prendre des photos et de filmer. Lorsque les gardes de sécurité albanais leur ont demandé de ne pas prendre de photos, ils ont fait preuve d’agressivité et ont continué à prendre des photos.
Les membres de l'OMPI, en tant qu'opposition démocratique au régime des mollahs, sont constamment confrontés à des menaces terroristes de Téhéran. En effet, il y a tout juste un an, en mars 2018, le complot du régime visant à commettre un attentat contre les membres de l'OMPI rassemblés pour célébrer le Nouvel An iranien (Norouz) dans leur propre enceinte a été déjoué et deux terroristes en mission pour Téhéran ont été chassés d'Albanie. La poursuite des enquêtes a conduit à l'expulsion de l'ambassadeur iranien et d'un agent de renseignement de haut rang du régime présent en albanie en tant que diplomate. (Washington Times, 20 décembre 2018)
Gjergji Thanasi est impliqué dans des activités d'espionnage et malsaines contre des membres de l'OMPI en Albanie. En janvier 2019, le ministère iranien du Renseignement (VEVAK) l'a emmené en Iran en tant que journaliste pour de nouvelles informations et instructions. Dans le passé, se faisant passer pour un chauffeur ou un interprète, il s'est approché du complexe de l'OMPI pour faire de l'espionnage, filmer et recueillir des informations sur les systèmes de sécurité du complexe qui doivent protéger les membres des attaques des terroristes de Téhéran.
Après les soulèvements populaires en Iran en janvier 2018 et la fin de la politique de complaisance des États-Unis avec ce régime, Téhéran a eu recours à d'intenses campagnes de terrorisme et de diffamation contre l'OMPI et la Résistance iranienne. Il a recours à toutes formes de conspirations abjectes. Outre la tentative d'attentat à la bombe dans la salle de célébration du Norouz en Albanie l'année dernière, je me réfère à un autre attentat à la bombe déjoué le 30 juin 2018 contre un rassemblement de l'OMPI à Paris et à une tentative d'espionnage et d'assassinat contre la Résistance iranienne aux États-Unis et à l'arrestation le 20 août 2018 de deux agents du VEVAK à cet égard. (Pièce jointe 1)
Alors qu'il ne fait aucun doute que Téhéran tente de répéter ses complots déjoués de mars 2018 en Albanie et que les gardes de sécurité étaient en pleine alerte, le comportement suspect de votre journaliste aux côtés d'un agent du régime des mollahs est une question préoccupante.
En outre, nous avons été informés que M. Engdal a rencontré des agents du VEVAK, notamment Hassan Heyrani, qui se disent anciens membres de l'OMPI et font partie du personnel de l'ambassade de Téhéran en Albanie.
Je voudrais vous informer que depuis le début de l'année 2018, les membres de l'OMPI se sont installés dans leurs locaux actuels, des dizaines de journalistes albanais et internationaux et des personnalités américaines et européennes, y compris des ministres albanais, ont librement visité le complexe. En outre, des citoyens albanais, en petits et grands groupes, viennent rendre visite à leurs amis dans l'enceinte. (Pièce jointe 2)
Pour information, le magazine Der Spiegel, dans un article tendancieux d'un journaliste corrompu par le régime des mollahs, a repris les mensonges de certains agents de Téhéran. Le magazine a ensuite été condamnée en mars 2019 par le tribunal de Hambourg à retirer de ses publication les allégations contre l'OMPI ou à verser « une amende pouvant aller jusqu'à 250 000 euros, et au cas où celle-ci ne pourrait être recouvrée », avec une peine de prison pouvant atteindre six mois. (Pièce jointe 3)
Nous vous demandons respectueusement de ne pas permettre à votre journal et à votre journaliste de devenir involontairement des outils du régime des mollahs pour renforcer ses objectifs et préparer le terrain pour les assassinats des réfugiés iraniens en Albanie.
Respectueusement
Behzad Saffari
Conseiller juridique de l'OMPI en Albanie

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