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samedi 4 mai 2019

L’Iran, la répression à l’état pur pour les journalistes


repression journalistes iranCSDHI – Depuis 40 ans, l’Iran est l’un des pays les plus répressifs au monde pour les journalistes, selon le rapport annuel de Reporters sans frontières (RSF).
Le rapport indique que le contrôle de l’État sur les actualités et les informations est implacable en Iran et qu'au moins 860 journalistes et journalistes citoyens ont été emprisonnés ou exécutés depuis 1979.

Le régime islamique exerce un contrôle étendu sur le paysage médiatique et son harcèlement des journalistes indépendants, des journalistes citoyens et des médias indépendants n'a pas cessé.
Ils sont constamment soumis à des actes d'intimidation, à des arrestations arbitraires et à de longues peines de prison prononcées par des tribunaux révolutionnaires à l'issue de procès inéquitables. Les médias qui résistent encore manquent de plus en plus de ressources pour faire des reportages librement et indépendamment.
De ce fait, ce sont les citoyens-journalistes sur les réseaux sociaux qui sont au centre des batailles pour les actualités et les informations librement rapportées et pour un changement politique en Iran. Le régime a étendu sa lutte contre la liberté des médias au-delà des frontières du pays et vise également les médias internationaux.
L’Iran continue de violer la "liberté d’expression"
Soheil Arabi est un photographe, blogueur et activiste des droits civils qui a été arrêté par les pasdarans en novembre 2013. Il avait d'abord été condamné à mort pour « blasphème ». La peine de mort a par la suite été supprimée en raison d'un tollé international.
En novembre 2017, Reporters sans frontières a attribué le prix RSF-TV5MONDE à Soheil Arabi. Il a été récompensé pour son travail de journaliste-citoyen iranien.
Le blogueur iranien Sattar Beheshti est mort quatre jours après son arrestation effectuée par l'unité de la cyber police iranienne. De nombreux rapports font état de la dureté de ses interrogatoires et des tortures qu'il a subies de la part des autorités, y compris le fait d’être pendu au plafond par différentes parties de son corps.
Satar Beheshti
Beheshti était l'auteur d'un blog intitulé « Ma vie pour mon Iran », qui aurait été à l'origine de son arrestation.
Source : Iran News Wire

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