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mercredi 26 juin 2019

Iran : La militante étudiante Leila Hosseinzadeh condamnée à trois ans et demi de prison


Leila Hosseinzadeh miliante étudiante iran La Cour de révision de la province de Téhéran a confirmé le verdict d’emprisonnement de la militante étudiante de l'Université de Téhéran, Leila Hosseinzadeh, rendu par la 26e chambre du tribunal de Téhéran, en mars 2018.

Le lundi 24 juin 2019, la 36e chambre de la cour de révision de la province de Téhéran l'a informée de sa peine. Leila Hosseinzadeh a été condamnée à 30 mois de prison pour « association et collusion contre la sécurité nationale » et à un an pour « propagande contre l’Etat ». Elle a également l’interdiction de quitter le pays pendant deux ans.
Leila Hosseinzadeh, secrétaire du conseil central des étudiants de l’Université de Téhéran, a été arrêtée le 1er janvier 2018 lors des soulèvements nationaux en Iran, mais elle a été libérée sous caution peu de temps après.
La militante étudiante, Leila Hosseinzadeh, avait déjà été condamnée à six ans de prison et à deux autres années de privation de liberté, le 7 mars 2018, par la 26e chambre du tribunal de Téhéran. Son premier procès a eu lieu le 22 octobre 2018 et son audience de révision s’est passée le 14 mai 2019.
À la suite de ce verdict, un groupe d’étudiants de l’École des sciences sociales de l’Université de Téhéran a organisé une manifestation pour protester contre la tendance constante du pouvoir judiciaire à procéder à des arrestations et à prononcer des verdicts à l’encontre des étudiants.
Les responsables du ministère des sciences et de l'enseignement supérieur avaient précédemment promis aux étudiants de cloturer leurs dossiers et de les renvoyer à l'université, promesse qui n'a jamais été tenue. Les manifestants étudiants ont exigé une réponse des responsables et une obligation de rendre compte de la situation des étudiants arrêtés et des autres étudiants de l'université qui attendent leur verdict. Les manifestants étudiants ont souligné que s'ils ne recevaient aucune réponse des responsables, ils poursuivraient leurs manifestations.
Par ailleurs, une militante syndicale Anisha Assadollahi a été, de nouveau, arrêtée par 12 agents du renseignement dans la rue, le mardi 18 juin 2019.
Anisha Assadollahi iran
Elle avait récemment été libérée sous caution après son arrestation lors d'une manifestation à Téhéran à l’occasion de la fête du travail.
Mardi soir, 18 juin, douze agents des services du renseignement ont arrêté Anisha Assadollahi alors qu'elle se promenait dans la rue. Ils l'ont emmenée chez son père, puis chez son frère, ont saccagé les lieux et confisqué leurs ordinateurs portables.
Mme Assadollahi a contacté sa famille quelques heures après son arrestation pour l'informer qu'elle se trouvait à la prison d'Evine. Aucune raison n'a été communiquée pour justifier sa nouvelle arrestation. Anisha Assadollahi figurait parmi des militants syndicaux, sur lesquels 15 femmes avaient été arrêtées lors des manidestations à Téhéran à l'occasion de la Journée internationale du Travail, le 1 er mai.
Source : Les droits de l’homme en Iran

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